Michèle Delaunay donne le ton pour l’année à venir lors de son compte-rendu de mandat annuel


Bérénice Robert
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/06/2011 PAR Bérénice Robert

Après une brève et incisive introduction de la députée suppléante Emmanuelle Ajon donnant le ton de ce qui va suivre, c’est au tour de Michèle Delaunay de prendre la parole, pour souligner l’importance de l’année qui arrive, « où tous les coups seront permis ». Elle en profite pour dénoncer les « coups de bluff permanents et les arnaques incroyables » du gouvernement actuel, et prévient au passage : «  si on a à faire à un nouveau mandat de Nicolas Sarkozy, nous finirons sur les barricades ». Du bluff aussi au niveau local, avec le « geste social » du maire Alain Juppé, qui consiste à baisser le prix de la cantine pour les familles les plus pauvres. Seulement, ces familles ne peuvent en profiter qu’à la condition que les deux parents travaillent, ce qui est, selon la députée, très rare dans ces familles. Cela aurait permis à la mairie d’économiser 100 000 euros en six mois, 100 000 euros qui ne pèsent pas lourd face aux quatre millions que coûterait la biennale de l’art contemporain Evento. Mais cela, ce n’est que de « l’esbrouffe petit bras » pour elle, à côté de ce qui se passe au niveau national, en particulier avec la réforme fiscale et la suppression du bouclier fiscal, autre preuve de la « politique de maquillage » ou « politique L’Oréal » menée par le gouvernement. Un exemple parmi tant d’autres que donne Michèle Delaunay, qui n’oublie pas non plus de présenter les grands dossiers qu’elle a portés à l’Assemblée nationale, en particulier dans le domaine de la vie et de la santé avec la toxicomanie ou encore la dépendance. A ce sujet, elle rappelle une fois encore son attachement pour le sujet de la santé durable.

La mort annoncée du GRICA

Le compte-rendu s’achève sur une dernière déception, la fermeture au premier juillet 2011 du GRICA (Groupement de Recherche et d’Interventions sur les Conduites à risque pour les Adolescents et les parents), une association qui faisait pourtant l’unanimité chez les acteurs concernés, suite au retrait par l’Etat de sa subvention de 200 000 euros. Retrait contre lequel le Maire Juppé n’aurait rien fait, et contre lequel la députée n’a rien pu faire, malgré une intervention auprès de Jeannette Bougrab, secrétaire d’Etat chargée de a jeunesse et de la vie associative. « Au premier juillet, le GRICA est donc mort », conclut-elle, amère.

Bérénice Robert

Crédit photo : Bérénice Robert, Aqui!

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