Municipales 2014 : Jean -François Cros agitateur d’idées entre dans la campagne périgourdine


Claude-Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 31/10/2013 PAR Claude-Hélène Yvard

Jean-François Cros, patron de l’Irish Corner et président de l’association des commerçants de Périgueux, n’est pas du genre à regarder passer les trains. Il préfère être acteur du débat citoyen. Passionné par la chose publique depuis l’enfance, ancien conseiller municipal centriste de  Castelnaudary, Jean- François Cros a décidé de s’engager dans la campagne des municipales de Périgueux. La dernière fois, en 2008, il n’avait été qu’un fin observateur. L’homme qui fut de 1986 à fin 2004 attaché de presse puis directeur de communication de collectivités territoriales, est un passionné. Aujourd’hui, il est secrétaire général de l’UDI, jeune parti créé il y a un an. « Je suis capable de discuter avec des personnalités de gauche et de droite, de soutenir certaines de leurs idées. Je suis centriste depuis mon plus jeune âge. Mes modèles en politique sont Simone Veil, Chaban Delmas. Au collège déjà, j’ai failli me faire virer pour avoir organisé un soutien à Chaban pendant sa campagne présidentielle. » C’est aussi un européen convaincu. 

Pas de liste centriste A Périgueux, les centristes ont tranché, ils ne proposeront pas de liste aux prochaines municipales. Ils soutiendront officiellement la candidature UMP d’Antoine Audi. « Nous n’étions pas suffisamment structurés pour partir seuls. Antoine Audi est venu nous voir, pour discuter avec nous et parler d’un projet commun pour Périgueux. Nous avons apprécié cette attitude. Jean -Paul Daudou, qui conduit sa propre liste, ne l’a pas fait. » Le président de l’association des commerçants et le secrétaire général de Capgémini se sont alors découverts des similitudes dans leurs parcours respectifs, notamment autour de leur investissement associatif et dans le monde du rugby. Jean-François Cros devrait figurer en bonne place sur sa liste. « Ce qui nous importe le plus, c’est de faire avancer nos idées. Ce n’est pas un blanc seing à l’UMP. Le programme, les projets doivent être travaillés ensemble. Ensuite, nous choisirons ceux qui porteront ce projet. »

Un plan MarshallArrivé en 2005, Jean François Cros a appris à connaître la ville, qu’il aime. Quant il évoque Périgueux : il la considère comme une enfant gâtée par un patrimoine exceptionnel. « Une des forces de Périgueux, c’est son tissu commerçant, c’est son attractivité touristique. La cité n’a pas été victime de pertes d’emplois industriels. C’est une ville agréable mais qui semble s’endormir sur ses lauriers depuis longtemps. »  Il estime qu’il faut à Périgueux, une vraie vision d’avenir  à 20 ou 30 ans et « évoque un plan Marshall ». Pour Périgueux, il rêve d’un coeur de ville fort qui irrigue les quartiers. Il souhaite que Périgueux soit la ville forte de l’agglomération. Il trouverait justifié, tant pour des raisons budgétaires que d’efficacité, que les politiques culturelles, sportives, touristiques et de transports soient conduites désormais à l’échelon de l’agglomération. 
Les deux choses pour lesquelles Jean- François Cros a une aversion viscérale, c’est le Front national dont la montée est comme « un thermomètre d’une France malade et en aucun cas un remède » et les attaques de personnes. 


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