Municipales à Villeneuve/Lot : 6 candidats pour une mairie


SR - Olivier Coret
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Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 11/03/2014 PAR Sybille Rousseau

Etienne Bousquet-Cassagne : « Lutter contre la paupérisation, l’insécurité et la désertification » Il fut sous les feux des projecteurs en juin 2012. Du haut de ses 24 ans, c’est la valeur sure du front national. Alors qu’on l’attendait plutôt dans son fief de Tonneins, le bureau national du parti l’a invité à se présenter à Villeneuve-sur-Lot. « Il » c’est bien sur Etienne Bousquet-Cassagne qui, on s’en rappelle, avait enregistré 48% des suffrages à l’élection législative partielle de juin 2012. Depuis 1989, Villeneuve-sur-Lot n’avait pas connu de liste frontiste. Etienne B-C assure n’avoir rencontré aucun problème à trouver ses colistiers. Lui qui juge d’une manière très négative cette cité. « Villeneuve-sur-Lot est une ville qui concentre de nombreux problèmes. L’insécurité est grandissante, le centre ville se paupérise et les commerces se meurent ». Il va même jusqu’à dire que « certains commerçants sont prêts à fermer boutique si je ne passe pas ! » Son cheval de bataille est la redynamisation du centre ville. Renaud Leygue « Villeneuve doit rentrer dans le XXIème siècle » Renaud Leygue, investi par l’UMP et soutenu par l’UDI et le Modem, voit en Villeneuve-sur-Lot « une ville de province qui a souffert d’une dizaine d’années de gestion socialiste. Certes Villeneuve subit la crise économique au même titre que d’autres villes de même importance, mais elle enregistre quand même le plus fort taux de chômage du département !». Ce retraité de l’armée de l’air, reconverti en vitrailliste, reste persuadé qu’ « il y a de vrais gens à Villeneuve qui souhaitent dynamiser leur ville et rentrer dans le XXIème siècle ». Pour lui, « les Villeneuvois veulent une ville propre, attractive et fleurissante en matière d’emplois ». Ces trois axes sont ses priorités. Paul Caubet : « On ne parlera pas de politique en bureau municipal » Paul Caubet, lui, se revendique sans étiquette… même s’il se plaît à dire qu’ « à l’époque de Jérôme Cahuzac, nous arpentions les rues de la bastide Jérôme (Cahuzac), Alain (Soubiran) et moi-même à la rencontre des riverains, car un élu de proximité ne doit pas avoir peur d’écouter ! » Sur sa liste, les colistiers sont de sensibilité différente « c’est ce qui fait notre force ! D’ailleurs, en bureau municipal, on ne parlera jamais de politique ». Pour lui, il y a quelques années de cela, Villeneuve était une ville qui « bougeait. Elle supplantait même Agen ! Le développement des infrastructures routières pourrait être la clé pour un nouveau dynamisme. » Anne-Marie Davelu-Chavin : « Faire de la politique autrement » Anne-Marie Davelu-Chavin, elle, est une villeneuvoise de souche. Elle y est née il y a 69 ans de cela. Avocate de profession, elle est conseillère municipale d’opposition. Elle considère cette ville comme « la cité du bonheur ». Le patrimoine est un des principaux atouts. « Mais il n’est pas suffisamment mis en valeur », déplore-t-elle. Elle souhaite aménager les bords du Lot, redynamiser le centre ville, améliorer la signalisation des zones industrielles et surtout « faire de la politique autrement en demandant l’avis aux riverains. Il faut que les gens se sentent écoutés ». Anne-Marie Davelu-Chavin aimerait créer, comme à Agen, des conseils de quartiers pour mettre en avant la démocratie participative. Aussi, d’un point de vue politique, elle assure avoir tourné la page du feuilleton « Renaud Leygue ». « Renaud faisait parti de notre liste « Villeneuve Passion ». Nous lui laissions la tête de liste mais il souhaitait choisir les 2/3 des colistiers. Je n’étais pas d’accord. Je voulais faire moitié-moitié. Un rendez-vous a, alors, été fixé à l’Assemblée avec le bureau de l’UMP mais il ne s’y est jamais rendu »… Aujourd’hui Anne-Maire D-C se revendique Divers droite. Marie-Hélène Loiseau : « Créer un véritable plan d’urbanisme » Marie-Hélène Loiseau est institutrice et n’est pas une nouvelle venue dans la sphère politique. Elle a déjà été candidate sous les couleurs du Front de gauche aux deux législatives de 2012 et 2013. Pour elle, « Villeneuve-sur-Lot a beaucoup d’atouts. Déjà elle possède le premier marché bio de France, est en pointe dans les secteurs du bois et, surtout, il y fait bon vivre ! » Les priorités de son programme est la mise en régie de l’eau, de rendre gratuit les transports, de créer un projet d’urbanisme, « car la bastide se vide », de développer davantage la filière bio et d’accompagner les porteurs de projets « pour créer de l’emploi ». Patrick Cassany : « Un contrat municipal pour les Villeneuvois » Patrick Cassany, lui, était le premier adjoint de la ville sous l’ère Cahuzac. Lorsque ce dernier s’est retiré de la municipalité pour rejoindre Bercy, c’est tout naturellement qu’il prit la suite. Pour lui, « Villeneuve fait face à la crise, même si c’est difficile ! » S’il est réélu, il souhaite « poursuivre l’action ». En matière culturel « c’est à Villeneuve que ça se passe ! Pour preuve, Bruno Rapin a quitté son poste de directeur du théâtre d’Agen pour celui de Villeneuve ». Pour cette nouvelle mandature, Patrick Cassany a proposé un contrat municipal avec 10 axes forts notamment une stabilité fiscale et une réduction du prix de l’eau. Autre priorité de ce mandat, « la réflexion autour du futur ancien hôpital. Réflexion qui a déjà débuté, car un comité de pilotage a été mis en place. » Ce projet d’aménagement verra sortir de terre « un nouveau quartier à Villeneuve ».
Avec 6 listes, Villeneuve-sur-Lot est la ville qui enregistre le plus de candidats en Lot-et-Garonne et aussi le plus de probabilité d’en voir trois si ce n’est quatre au second tour…

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