Noël Mamère dénonce l’attitude des socialistes sur l’accord PS-EELV


Nicolas César
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 17/11/2011 PAR Nicolas César

« Comment peut-on construire quelque chose avec des gens qui renient leur parole ? », lance Noël Mamère. « C’est une farce sinistre. Je suis choqué que le premier parti de gauche se fasse dicter la loi par les entreprises publiques EDF et Areva. Je ne crois pas que François Hollande puisse désormais réintroduire ce chapitre effacé de la version socialiste… », poursuit-il. Pour le député-maire de Bègles, la question est désormais d’évaluer le coût pour les écologistes d’un tel accord, sans le Mox, avec le PS. « A nous de voir si nous pouvons ce week-end, en conseil fédéral EELV, renier un des socles de notre engagement, en validant l’accord malgré tout, pour, à l’issue des prochaines législatives, disposer d’un groupe de 15 députés au moins à l’Assemblée », explique-t-il.

« Une première étape vers la sortie du nucléaire »
Par ailleurs, Noël Mamère a rappelé que « nous ne sommes pas dans le cadre d’une fusion, nous n’avons pas demandé au PS de devenir écologiste ». Ceci étant, il voit dans cet accord quelques motifs de satisfaction. Pour lui, cet accord « marque la première étape vers la sortie du nucléaire, il acte qu’on ne fera pas une centrale nucléaire de plus et que surtout qu’il y aura un grand débat national après les présidentielles qui devra se terminer par une loi d’orientation sur la transition énergétique ». Noël présente les choses ainsi : l’accord trouvé mardi soir avec le PS offre deux possibilités aux écologistes : « rester dehors, condamnés à regarder passer les trains en se disant tous les jours qu’ils vont droit dans le mur, ou monter dans le train et à faire en sorte que nous allions (avec le PS: NDLR) dans la même direction ». Le député écologiste ajoute que la candidature d’Eva Joly à la présidentielle « se justifie plus que jamais ». « Cet accord va lui permettre de marteler notre projet de société et de marquer notre différence », a conclu l’ancien candidat à la présidentielle. 

                                                                                                                         Nicolas César

Crédit photo : NC

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