Philippe Madrelle fait sa rentrée au Conseil général, et ne compte pas en partir


DR
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/09/2010 PAR Solène MÉRIC

« Il y a des rings que l’on ne peut pas quitter en plein combat !» Le ring ici c’est le département, et le combat, c’est la réforme territoriale. Se désignant lui-même comme « le dernier des Mohicans départementaux », l’actuel Président du Conseil général de Gironde, ne pouvait pas « déserter » le dernier grand débat cantonal. C’est bien d’ailleurs « la disparition annoncée des cantons » par la future réforme territoriale, qui a décidé Philippe Madrelle « à mener ce baroud d’honneur ». Un réforme territoriale qu’il a d’ailleurs largement évoqué dans une très récente interview accordée à Aqui !, à lire ici.

2011, un budget primitif en déficit
Autre sujet de colère du Président du Conseil général : les dépenses sociales du département non suffisamment compensées par le Gouvernement. « Pour 2010, le Conseil général va dépenser autour de 323 millions d’euros pour les dépenses RSA, APA et PCH, mais ne va recevoir de l’Etat que 174 millions d’euros. Ce qui fait un écart de 149 millions d’euros ! ». Afin de mettre en avant ces difficultés budgétaires, Philippe Madrelle a confirmé lors de la conférence de presse, ce qu’il confiait à Aqui il y a quelque jour à savoir : « présenter pour 2011 un Budget primitif, mettant en exergue les compensations que l’Etat doit à la Gironde », en d’autres termes un budget en déficit.
Compte tenu de cette conjoncture budgétaire difficile, et en réponse à l’appel de Nicolas de Tavernost, Président de M6, à participer au financement du Grand stade, Philippe Madrelle a réaffirmé son opposition ferme et définitive à ce financement priant au passage les autres acteurs du dossier de ne plus considérer l’institution départementale comme un « un cochon de payeur ». « J’ai choisi de dire oui à la LGV et au Pont Bacalan-Bastide, Alain Juppé a choisi de financer le stade plutôt que la LGV. Désormais c’est son problème. Ce n’est plus le mien. »

Des mesures pour la viticulture
En cette période de rentrée, le Président Madrelle a également fait le point sur les opérations de travaux dans les collèges, non sans évoquer d’ailleurs l’ « hérésie » des reculs de la formation des enseignants » . Cette année, ce sont près de 32 millions d’euros de travaux qui sont livrés dans les collèges girondins dont celui de Paul EmileVictor de Branne qui a été totalement restructuré pour un montant de 11,8 million d’euros. Concernant les travaux en cours, le montant s’élève à plus de 61 millions d’euros, avec au programme notamment, la reconstruction des collèges Aliénor d’Aquitaine à Bordeaux et Yves du Manoir à Floirac.
Autre sujet abordé : la crise de la viticulture. Exhortant les viticulteurs à ne pas désespérer, Philippe Madrelle a souligné la détermination du département « à prendre sa part dans une politique de commercialisation audacieuse et innovante, et à en mobiliser les financements bien au delà de lui-même, c’est-à-dire auprès de l’Etat, de la Région, et de l’Union européenne. » Les premières mesures devraient être rendues publiques dans les semaines à venir.

Solène Méric

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle !
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles