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PUBLIÉ LE 28/11/2014 PAR Nicolas CésarAprès la retraite de Michel Sainte-Marie, maire de Mérignac, le départ de Philippe Madrelle du Conseil Général marque la fin d’une époque chez les socialistes girondins. A 77 ans, Philippe Madrelle a décidé de passer la main à la jeune génération. « Le bon profil devra avoir une sensibilité élevée à la question de la solidarité des territoires, une fine connaissance de leurs enjeux et une grande faculté d’écoute plus qu’une tentation dirigiste », a-t-il indiqué, en se gardant bien d’avancer le moindre nom. Phillippe Madrelle, qui a été élu député en 1968 et 11 fois président du Conseil général de Gironde, dit « partir avec le sentiment du devoir accompli ». « Le Département a une fiscalité raisonnable et l’endettement est très soutenable », a-t-il précisé. D’autant plus, que les conseils généraux sont, pour l’heure, sauvés. Un combat, pour lequel il s’est fortement mobilisé.
Des élections cantonales qui s’annoncent très serréesDans un communiqué, la Fédération du Parti Socialiste de la Gironde a tenu à « saluer l’immense carrière de l’homme qui, par son engagement et son implication constants, a marqué durablement le paysage politique girondin depuis plus de quarante ans ». Surtout, elle « loue aujourd’hui sa volonté de laisser la place à une nouvelle génération en Gironde, faisant écho au nécessaire renouvellement des femmes et des hommes politiques ». Pour autant, Philippe Madrelle ne veut pas entendre parler de retraite. Il reste sénateur de Gironde et promet d’être sur le « ring » pour les prochaines cantonales. La bataille pour les prochaines cantonales s’annonce difficile pour les socialistes. Lors des dernières municipales, plusieurs communes ont basculé, notamment dans son fief, rive droite (Carbon-Blanc, Ambès, Artigues-près-Bordeaux). En outre, il faudra aussi que les socialistes girondins s’adaptent au nouveau mode de scrutin, 33 cantons au lieu de 63 avec un binôme homme-femme.
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