Pouvoirs publics et collectivités territoriales partenaires pour l’emploi des jeunes en Aquitaine


DR
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 29/11/2010 PAR Solène MÉRIC

L’Etat, la Région et les départements ont chacun des compétences dans le domaine de l’accompagnement des jeunes en difficultés. L’Etat est compétent en matière de politique de retour ou d’accès à l’emploi, la Région tend à développer une offre de formation avec un parcours sécurisé, c’est-à-dire bénéficiant d’une rémunération et d’un accès à un logement ; quant aux actions sociales et versement des dispositifs d’aide, c’est aux Conseils généraux que la tâche incombe. Une diversité d’acteurs sur une même mission : la réinsertion des jeunes en difficulté.

« Une vraie réponse globale aux besoins des jeunes »
L’objet du « Plan jeunes régional » signé, ce lundi matin 29 novembre, à la Maison de la promotion sociale à Artigues- près-Bordeaux est donc de parvenir, sous la forme d’un Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM), à une mise en œuvre cohérente de ces compétences via les intermédiaires de terrain que sont les missions locales. Suite à un premier COM qui a permis, de 2007 à 2009, de mener « un travail de clarification de l’offre de service des missions locales », ce deuxième contrat devra d’une part, « conforter le travail entrepris» et d’autre part, « mettre en place des actions nouvelles correspondant aux besoins d’insertion des jeunes aquitains en difficultés ». En d’autres termes, en combinant les compétences et la synergie des différents partenaires ce plan régional tend à mettre en place, selon Christian Millet-Barbé, le Président de l’association régionale des missions locales « une vraie réponse globale aux besoins des jeunes ». Le tout centralisé autour du réseau des 23 missions locales d’Aquitaine.
Cela dit, en période de réforme territoriale, lors des discours précédents la signature du COM, les représentants des Conseils généraux n’ont pu s’empêcher d’exprimer leur crainte quant à leur capacité future d’honorer leurs engagements. Monique Lubin, Conseillère générale des Landes s’est même interrogé sur l’avenir des missions locales : « comment vont-elles survivre, si elles ne reçoivent plus de subventions croisées et si les conseils généraux ne peuvent plus y être majoritaires ?» Des inquiétudes que le Préfet Dominique Schmitt a voulu apaiser, en revenant à la fois sur les compétences d’attribution « recentrées » des assemblées, et « donc avec plus de moyens », ainsi que sur la vision d’un conseiller territorial « en cohérence » avec toutes les politiques locales, puisqu’ élu dans les deux assemblées. La salle, majoritairement composée d’élus et de personnels de mission locale, a étouffé un rire.

Solène Méric

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Nouvelle-Aquitaine
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles