Premier round du combat Maitia / Lassalle dans la 4ème circonscription des Pyrénées-Atlantiques


Vianey Lorin | Aqui
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 13/01/2012 PAR Olivier Darrioumerle

« Je dirai aux Maires qui pourraient être appelés à donner leur signature pour Marine Le Pen, qu’il faut le faire, bien sûr » C’est par cette réponse à un journaliste de la Semaine du pays-basque, qui demandait à Jean Lassalle s’il trouvait normal que des maires puissent parrainer le Front national, que tout a commencé. 

Selon François Maïtia, le parrainage d’une candidature à la Présidentielle n’est pas un acte anodin. « Tous les parrainages devraient être rendus publics. On ne devrait pas pouvoir parrainer en catimini. » , ajoute-t-il avant de tacler le député Modem, « l’appel de Jean Lassalle n’est pas qu’un dérapage, c’est une faute. »

François Maitia qui a côtoyé le groupe Front National au conseil régional jusqu’aux dernières élections, est sans concession avec ceux qui touchent de près ou de loin à l’extrême droite : « Le Front National n’a pas franchi la barre nécessaire pour être représenté dans l’Assemblée régionale. Franchement ! Cela ne m’embête pas du tout. » Et en cherchant à décomplexer l’envie des maires de parrainer Marine Le Pen, Jean Lassalle a montré, selon François Maitia, qu’il se situait : « ni à gauche, ni à droite… mais entre la droite et l’extrême droite ».

Le débat pour combattre le FN
Des attaques dures auxquelles Jean Lassalle a tenu à réagir. Le député de la 4ème circonscription ne considère pas que le boycott du FN réglerait le mal-être des Français et que les hommes politiques retrouverait du crédit dans les campagnes. « Le débat est ardent dans ma circonscription et la force du débat est que le FN n’y gagne pas. Ils n’ont jamais fait plus de 4%. Pour endiguer les extrêmes il faut pouvoir les combattre », clame Jean Lassalle.

François Maitia attaque tous azimuts un Jean Lassalle qui a vu s’effondrer ses remparts lors de la vague socialiste des élections cantonales de mars 2011. Mais le Béarnais de Lourdios-Lichières ne semble pas très atteint par ces attaques. « Je suis déterminé, je ne laisserai pas d’espace pour la défaite, mais s’il gagne je rentrerai chez moi, dit-il stoïque. Mais croyez-moi, je ne me suis pas donné autant de mal dans ma vie pour devenir le support du Front National. »

Dessin : Nikelcroquette / Tous droits réservés

Olivier Darrioumerle

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