Présidentielle : premières réactions en Aquitaine


Olivier Vinsonneau
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Temps de lecture 6 min

Publication PUBLIÉ LE 06/05/2012 PAR Solène MÉRIC

Lucette Lousteau, Première secrétaire fédérale du Parti socialiste du Lot et Garonne :
« Je suis très heureuse parce qu’on a mené un combat assez dure et le résultat est à la hauteur de ce que ‘on attendait. Pour ce soir on va bien profiter de cette victoire mais dès demain nous repartons au combat pour les législatives. Quant aux premiers gros chantiers à venir pour François Hollande : emploi, pouvoir d’achat, toutes les préoccupations des français, et bien sûr l’assemblée nationale au début du mois de juin. »

Michel Sainte-Marie , député maire de MérignacGironde :
« François Hollande a construit sa victoire depuis longtemps en intégrant la mémoire de l’ensemble des élections présidentielles de la Vème République et en en tirant les enseignements. Il a su gagner les primaires socialistes car sa réussite à la tête du PS pendant 10 ans lui avait permis de s’assurer de relais militants très forts. Enfin, il s’est d’emblée hissé au bon niveau, c’est-à-dire celui du rassemblement des Français.
Sa tâche est immense dans un contexte périlleux. Sa sagesse mise au service de ses convictions sera le meilleur atout de sa réussite. »

Patrick Beauvillard, Conseiller Régional d’Aquitaine, Modem :
« Le premier tour avait vu la montée des extrêmes et des populismes, de droite comme de gauche. Finalement, les français ont rejeté un modèle de société fondé sur le rejet de l’autre, la recherche de boucs émissaires et l’improvisation permanente. Pour autant, les difficultés sont devant nous. Les crises que nous devrons affronter nécessiteront, plus que jamais et à court terme, le rassemblement des modérés de droite comme de gauche, pour mener dans le dialogue, un politique d’union nationale. Les centristes y tiendront leur rôle dans un esprit constructif. »

Michel Delaunay, Député PS de Bordeaux, Gironde :
« La victoire de François Hollande est une victoire de valeur et souligne l’effort de rassemblement qu’il a mené durant toute la campagne. Ce soir c’était un galop d’essai, tout recommence lundi pour assurer les législatives. »

Michel Diefenbacher, Président UMP, Lot et Garonne :
« Les citoyens se sont exprimés, il faut respecter ce vote. Nous prenons acte du succès de François Hollande et de l’échec de notre candidat. J’ai beaucoup admiré la déclaration de Nicolas Sarkozy : sincérité, sérénité, dignité.Il n’y a eu aucun appel à la haine vis-à-vis de nos adversaires. Aujourd’hui, je suis inquiet car nous vivons dans un monde où tout repose sur la confiance. Nicolas Sarkozy on peut l’aimer ou pas, au moins il a réussi à capter la confiance par sa politique économique, financière, et militaire. On ne peut pas en dire autant de François Hollande. »

Henri Tandonnet : Maire de Moirax et sénateur centre droit, vote Bayrou au premier tour et Sarkozy au deuxième tour :
« Nicolas Sarkozy a très bien résisté à la crise. Je suis déçu pour ce soir mas ce n’est pas perdu malgré la nette victoire de François Hollande. Mais on ne peut pas dire que c’est un raz-de-marée. Maintenant, faut voir le gouvernement. La bataille est encore à mener pour les législatives. Rien n’est fait ! »

Pascal Dehuilhem, député PS de première circonscription de la Dordogne : 
« 51,9 % des voix ce n’est pas uniquement un vote de rejet mais pour pour bon nombre de Français, c’est un vote d’adhésion à un projet. Même si le contexte est différent, et le situation plus difficile qu’en 1981, l’émotion est comparable à celle de l’élection de François Mitterrand. je suis ému et heureux ce soir. Mon bonheur est immense. »

Philippe Madrelle, Sénateur et Président du Conseil Général de Gironde :
« Je ressens une immense joie et une intense émotion au moment où François Hollande vient d’être élu Président de la République, mettant fin à dix années de gouvernance nationale de droite et à cinq ans de Sarkozyme néfastes pour l’immense majorité de nos compatriotes. L’élection de François Hollande me ramène, comme nombre d’entre nous, au mois de mai 1981 et à la victoire de François Mitterrand premier Président socialiste de la Cinquième République. Nous avons eu notre 10 mai 81, nous aurons désormais notre 6 mai 2012 !
L’élection de François Hollande porte en elle un immense espoir et la forte mobilisation en Gironde comme au niveau national, témoigne du désir des Français de tourner la page ! Si ce soir l’heure est à la fête, à la joie, tout reste à faire dès demain. Nous devons gagner largement les élections législatives et offrir une large majorité au Président François Hollande. Je mettrai toutes mes forces dans cette nouvelle bataille qui doit lui donner les moyens de mettre en œuvre les politiques pour lesquelles les Français l’ont élu ! « 

Michel Moyrand, maire PS de Périgueux, Dordogne:
« C’est un immense bonheur pour un militant comme moi qui a porté sa confiance depuis de nombreuses années. Le chemin fut long et difficile, la campagne fut longue. Des moments comme ceux là, on les savoure. Au vu des résultats,on retrouve un vrai clivage droite gauche mais nous avons l’obligation de réussir dans le contexte de crise que nous vivons.« 

Bernard Cazeau, président socialiste du conseil général de la Dordogne et sénateur :
« C’est une récompense de 10 ans d’efforts, de travail. Pour un ancien comme moi, je ressensla même émotion qu’en 1981, cela me rajeunit de trente ans. Aujourd’hui, c’est la victoire. Dès demain, il faut se mettre au travail. De nombreuses échéances nous attendent, notamment européennes. » 

Vincent Feltesse, maire de Blanquefort, président de la Communauté urbaine de Bordeaux: 
31 ans après François Mitterrand, François Hollande devient le deuxième président socialiste de la 5ème République et fait entrer la gauche française dans le XXIe siècle. Pour toute une génération née dans les années 80, entrée en politique avec le traumatisme de 2002, c’est la première grande victoire de la gauche à des élections nationales. En plaçant la jeunesse au cœur de son programme, François Hollande a montré que l’un des enjeux de cette élection était de redonner espoir à une génération particulièrement touchée par le chômage. En faisant du changement son mot d’ordre, il a montré qu’il n’y avait pas de fatalité face à une crise dévastatrice. En rappelant les vertus de l’égalité et de la justice, il s’est donné comme ambition de porter un projet à la fois généreux et réaliste pour l’ensemble de la société, ce qui a permis aujourd’hui le rassemblement d’une majorité de français et de françaises.
Oui, ce mois de mai est une nouvelle fois le mois de l’espoir comme le furent en leur temps les mois de mai 1936 et 1981. Le plus dur reste à faire, il s’agit maintenant de mettre en œuvre les 60 engagements de François Hollande. Pour cela, il faudra dans six semaines confirmer ce résultat aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012. Vincent Feltesse entend continuer à se mobiliser aux côtés des candidats de la nouvelle majorité présidentielle présents sur les 7 circonscriptions de l’agglomération bordelaise, comme il l’a fait depuis 10 mois auprès de François Hollande en tant que responsable de la campagne numérique. Celle-ci a montré le dynamisme des réseaux sociaux (plus de 300000 followers pour François Hollande) et s’est révélée un formidable levier de mobilisation citoyenne (5 millions de foyers visités à l’occasion des opérations de porte-à-porte). Il faut poursuivre dans cette voie, car la mise en œuvre du programme de François Hollande ne pourra se faire qu’avec une majorité claire à l’Assemblée Nationale.

Hugues Martin, Adjoint au Maire de Bordeaux, UMP:
« On prend acte de la victoire de François Hollande, mais il y aura une troisième mi-temps »

Fabien Robert, Conseiller Municipal Mairie de Bordeaux, Modem :
« La victoire de François Hollande est sans appel mais pose la question du rassemblement et de l’opposition. Or, désormais la gauche a tout : le Sénat, l’Assemblée nationale, la Présidence de la République et de la plupart des Régions… C’est une situation historique. »

Philippe Cornet, conseiller régional UMP : « Je suis un républicain, je respecte la démocratie. Les Français ont choisi François Hollande. Nous aurons désormais un rôle d’observateur. J’ai l’impression ce soir, que nous avons assisté à un vote de rejet à l’encontre de Nicolas Sarkozy plutôt qu’une véritable adhésion à un projet. Les prochaines échéances à l’international vont mettre le projet Hollande à l’épreuve et nous verrons. Mais dès à présent, nous appelons les Français à se mobiliser pour les prochaines échéances électorales et les législatives et notamment tous ceux qui ont voté blanc et ceux qui ne sont pas exprimer.
Nous voulons attirer l’attention sur le fait qu’il ne serait pas bon que la gauche concentre tous les pouvoirs. Elle détient la majeure partie des départements, la quasi totalité des régions, le Sénat. En France, il y a toujours eu des contre pouvoirs. »

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