Pyrénées-Atlantiques : des citoyens hors des sentiers battus


aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 30/12/2013 PAR La rédaction

Le mouvement EBR-T  (économie basée sur les ressources – La Transition)  auquel Stéphane Bernard invite les habitants à adhérer prône « une nouvelle forme de gouvernance ». Il  s’inscrit hors  des formations politiques et part de  plusieurs constats. A commencer par celui qui consiste à rappeler que « les blancs et les non-inscrits constituent le premier parti de France ».

« Dans un monde où tout est global, où l’effet papillon a pris tout son sens, on peut agir sur le plan international en passant par le local » estime son initiateur. Avant d’expliquer que la  démarche de EBR-T  s’appuie sur un contrat moral  composé d’une vingtaine de principes. Quitte, pour cela, à sortir carrément des sentiers battus. Ou encore, ce que ses promoteurs contestent, à se faire taxer de d’utopiste.

On y trouve la règle intangible de non-cumul des mandats, mais aussi la non-indemnisation des élus, la transparence complète sur leurs revenus,  la priorité donnée aux circuits courts et à la notion de non-pollution,  l’interdiction des séances à huis clos, les référendums d’initiative populaire systématiques, la communication par internet, ou encore la désignation du maire par tirage au sort !

« L’idée est de redonner une forme de pouvoir aux citoyens » est-il rappelé. Trois niveaux d’implication leur sont proposés pour cela : le simple soutien, la coordination des idées émanant du terrain, ou l’inscription sur une liste électorale.

Pour le moment,  EBR-T a  obtenu l’adhésion de 3 200 personnes sur le plan national, tandis qu’une cinquantaine de communes, de tailles diverses, pourraient voir des listes émerger en France, assure Stéphane Bernard. En 2012,  celui-ci n’avait recueilli qu’une seule et unique voix lors des législatives, dans la 5e circonscription de Bayonne où il s’était présenté. Ce n’était pas la sienne. « Personne n’avait compris ma démarche ».

Renseignements : la-democratie-participative.org

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles