Quand Philippe Madrelle réchauffe le parti socialiste


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/11/2018 PAR Joël AUBERT

Quelques 900 personnes dans la grande salle du « Bois Fleuri », à Lormont dont le maire, Jean Touzeau, n’était pas le dernier à être fier d’accueillir le sénateur de la Gironde qui tenait à fêter ses cinquante années de mandat parlementaire. Depuis celui de député qui succéda, en 1968, à une grande figure de la SFIO de la rive droite, René Cassagne. Un moment qui « redonnait une sorte de flamme, d’âme que l’on n’avait pas connu depuis longtemps, selon le mot de l’ancien maire de Créon et vice-président du consiel départemental, Jean-Marie Darmian.

François Hollande, dès les premiers instants passés avec Philippe Madrelle se plut à souligner, sous l’oeil amical du député PSOE de Madrid, José Luis Garcia Sanchez, l’exceptionnel savoir faire d’un élu toujours réélu, rappelant le temps où premier secrétaire national du PS, il se devait d’écouter ses conseils de « sage », quand le moment venait de constituer telle ou telle liste. Le temps n’a jamais altéré cette habileté qui devait, au-delà de son propre parti, aux liens que l’ancien maire de Carbon-Blanc, fils du maire de Saint Seurin de Cursac, commune rurale du Blayais, savait nouer avec chaque élu du département. Et, l’ancien Président de la République, dans un propos très applaudi où l’on devinait quelques  messages subliminaux, entre affirmations et humour, d’énumérer les quatre qualités de Philippe Madrelle: décentralisateur, travailleur, organisateur, gagneur. Il ne manquait pas de souligner sa grande connaissance du terrain et son souci de l’aménagement du territoire qui, « aujourdhui manque beaucoup.. » ajoutant encore:  » pour un gagneur la longévité ce n’est pas le plus dur à obtenir…on ne peut pas faire dans la longévité par la trahison ».

Jean-Luc Gleyze, actuel président du Conseil départemental puis Gilbert Mitterrand, chacun à sa façon, ont eu des mots très forts, empreints d’émotion, pour évoquer l’héritage de Philippe Madrelle, le premier inscrivant sa responsabilité dans la continuité et  le second, évoquant les filiations en politique, sans craindre d’affirmer que Philippe Madrelle avait été son père en la matière. L’ancien maire de Libourne défendant au passage, au-delà de toutes les critiques adressées aujourd’hui aux élus, l’importance de la légitimité que confère le suffrage universel. Un propos qui ne pouvait que toucher un homme qui a conclu son discours par un message d’espoir en direction des générations qui lui ont succédé:  » il est temps de rallumer les étoiles. »  

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