Rama Yade à Bordeaux pour un partenariat sur l’adoption internationale


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Publication PUBLIÉ LE 23/03/2009 PAR Solène MÉRIC

Faciliter la coopération en matière d’adoption
Ce « réseau de volontaires de l’adoption internationale » a été mis place par Rama Yade en août 2008 dans le but de renforcer et faciliter la coopération en matière d’adoption internationale, dans les pays où les besoins en termes de protection de l’enfance et d’adoption sont les plus urgents. Selon Jacques Godfrain, les mots clefs des missions des volontaires doivent être « rigueur et bonheur ». Rama Yade le rejoint en précisant que « le volontaire, qui est une personne formée et qui travaille sous l’autorité de l’ambassadeur de France, cherche d’abord à placer l’enfant orphelin dans des familles d’accueil locales. Ce n’est qu’en cas d’échec des solutions de replacement sur place, que le volontaire étudiera les possibilités d’adoption de l’enfant en France. » Elle insiste également sur le fait que le volontaire doit certes pouvoir aider les familles françaises mais « pas à n’importe quel prix », son rôle est avant tout de faire « appliquer les conventions internationales (telle que la convention de La Haye) et l’éthique ». Telle sera donc la mission de Sandra, la jeune volontaire missionnée à Ouagadougou, sur demande du Burkina Faso, grâce à la convention de partenariat signée hier.

Une convention « un peu historique »
Selon Jacques Godfrain, cette convention est « un peu historique », car si le réseau des volontaires de la protection de l’enfance et de l’adoption internationale est habituellement co-financé par des partenaires publics et privés, c’est la première fois qu’une ville prend part au subventionnement d’une mission. A cette remarque, Alain Juppé répond qu’outre « les raisons humaines évidentes vis à vis d’enfants abandonnés et en souffrance, les liens d’amitié établis entre la ville de Bordeaux et celle de Ouagadougou » ainsi que l’amplification en 2009 de la politique de la ville en matière d’aide au développement, « sont autant de motivations à participer à cette belle initiative ». Dans la pratique, la convention prévoit pour la ville de Bordeaux un co-financement à hauteur de 50000 euros divisé en deux versements ; le premier au cours du second semestre 2009 et le second au cours du second semestre 2010.

Solène Méric

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