Recherche: le partenariat à venir entre le CNRS et le Pôle Universitaire de Bordeaux


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/07/2010 PAR Solène MÉRIC

Nommé à la présidence du CNRS le 20 janvier 2010, c’est la première fois depuis sa nomination qu’Alain Fuchs, jusque là président de l’Ecole supérieure de Chimie de Paris, se rend à Bordeaux. Une ville qu’il « connaît bien » et considère d’ailleurs comme « un des grands sites scientifiques français ». Une impression semble-t-il renforcée par sa rencontre avec les membres du PRES, le nouveau pôle universitaire de Bordeaux, qui regroupe non seulement les quatre universités mais aussi l’IEP, l’ENITAB et de l’Institut polytechnique de Bordeaux. Le Président du CNRS n’est pas avare de compliments sur cette structure : « Ils sont très bien organisés. D’ici quelques années, c’est une institution qui sera de très haut niveau et visible à l’international. Vraiment, je suis très optimiste sur l’avenir de Bordeaux !»

« Le grand emprunt: un enjeu pour l’avenir »
Lors de cette rencontre avec les membres du PRES, « nous avons concrètement travaillé sur les réponses des appels à projets du grand emprunt. Ils nous ont demandé d’être présents car beaucoup de nos équipes sont mélangées au sein d’UMR (unités mixtes de recherche). » De plus, la présence du CNRS, en la personne de Pierre Guillon, directeur scientifique de référence, « permet d’avoir une vision nationale des projets sur les avantages et les faiblesses du site Bordelais. L’enjeu pour l’avenir est très important. Il faut dire que le grand emprunt pourra conduire à des structurations très fortes du paysage scientifique dans le sens où les projets retenus amèneront à moyen terme au développement de thématiques de recherches nouvelles.» 

« Mettre en place des politiques scientifiques de sites »
Un rôle qui rentre totalement dans les attributions du CNRS, selon Alain Fuchs, puisque « le laboratoire de l’Etat » doit « contribuer à conduire des politiques scientifiques de sites » notamment par la mise en place par d’une « nouvelle alliance » entre le CNRS et le site lui-même. L’objet de cette alliance? « Mettre en place un partenariat global, dans lequel l’idée principale est de faire mieux avec l’ensemble des universités regroupées, qu’avec chacun des établissements pris individuellement.» Il pense par exemple à des dispositifs d’incitation pour développer l’interdisciplinarité entre les universités. Sur la négociation du contenu de ce partenariat entre le CNRS et pôles universitaires locaux, Alain Fuchs précise qu’elle sera basée sur les attentes et demandes du PRES. Une fois les négociations achevées, la signature de cette convention pourrait juridiquement se faire dès le 1er janvier 2011. Une proposition de « partenariat équilibré », auquel les universitaires bordelais ont selon, Alain Fuchs, réservés « un accueil très favorable. »
Outre les responsables académiques, Alain Fuchs devait également rencontrer Alain Rousset dans la soirée pour parler de l’investissement de la Région dans la recherche. Sur ce point aussi le Président du CNRS, semble satisfait : « je ne peux que féliciter Alain Rousset pour l’investissement de la Région Aquitaine sur la recherche et l’innovation. Un investissement, qui plus est, dure dans le temps ! ».

Solène Méric

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