Régionales : François Fillon vient apporter son soutien à Xavier Darcos


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Publication PUBLIÉ LE 04/02/2010 PAR Nicolas César

« Pour que l’enjeu régional de ces élections soit préservé, nous devons répondre à une opposition qui, du Parti socialiste au MoDem, de l’extrême droite à l’extrême gauche, ne craint pas de nationaliser sa critique. Mon devoir est d’y répondre », a clamé François Fillon devant 1.200 personnes. En effet, la popularité du chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, est actuellement au plus bas. Et, l’opposition socialiste entend en profiter pour s’approprier l’ensemble des régions. Xavier Darcos ne croit guère en ce scénario. « Je crois qu’il y a plusieurs endroits, où nous aurons de bonnes surprises », assure-t-il. « Il est de mon devoir de convaincre les Français que ce front du refus est stérile pour la France, comme pour nos régions », a avancé François Fillon. « Depuis une dizaine d’années, ces dépenses locales progressent de 6% par an, hors transfert de compétences », a rappelé le Premier ministre. « A quoi sert-il que nous nous battions pour ne pas augmenter les impôts, si, par ailleurs, les impôts locaux augmentent ? A quoi sert-il que l’Etat réduise le nombre de ses agents publics, si, par ailleurs, les embauches au niveau local se poursuivent… », a-t-il interrogé.

Xavier Darcos fustige « l’inflation » des dépenses du Conseil régional d’Aquitaine

Conscient que la partie est loin d’être gagnée en Aquitaine face au socialiste, Alain Rousset, Xavier Darcos qui avait déjà été battu en 2004 souligne, avec malice, qu’il ne voit pas « comment le PS pourrait s’allier avec les Verts entre les deux tours, compte tenu de l’opposition de ces derniers à la LGV ». Une façon de montrer que « rien n’est joué ». Il a dénoncé « l’inflation des dépenses » de la Région Aquitaine, qui s’est traduite par une hausse des impôts. Promettant de ne pas augmenter les impôts et de « mettre fin au clientélisme et au saupoudrage », le candidat UMP a également raillé les dépenses de communication de la région, devenue « une principauté de Rousset 1er avec ses gazettes, et pourquoi pas bientôt un timbre à son effigie ». « L’arrogance de la gauche en Aquitaine et en Gironde ne doit pas nous impressionner », a conclu Alain Juppé, le maire de Bordeaux.

Nicolas César

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