Sénatoriales : la Gironde résiste à la vague bleue


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Publication PUBLIÉ LE 28/09/2014 PAR Nicolas César

Les six sénateurs sortants sont donc réélus en Gironde. En clair, côté UMP, Gérard Cesar, Marie-Hélène des Esgaulx et Xavier Pintat sont élus pour un nouveau mandat, tandis qu’au PS, Alain Anziani, le maire de Mérignac, Françoise Cartron et Philippe Madrelle, président du Conseil général, ont eu la confiance renouvelée des grands électeurs. Dans le camp socialiste girondin, on ne cache pas sa joie de voir Alain Anziani réélu sénateur. Car, après la perte de six communes dans le département, le PS craignait de perdre un siège. 

L’influence de Philippe Madrelle est encore bien réelle dans les territoires rurauxPar ailleurs, pour Philippe Madrelle, qui a perdu son fief (défait de son fils, ndlr) de Carbon-Blanc aux dernières municipales, ces sénatoriales ont un goût de revanche. A l’heure de la réforme des collectivités territoriales, il a ardemment défendu la nécessité de préserver le Département au plus haut niveau et tout au long de sa campagne. Ce qui a été, semble-t-il été apprécié par les maires ruraux. « Nous avons mené une campagne très difficile, après les dernières élections municipales qui ont changé en profondeur la carte des municipalités en Gironde, et dans un climat de crise économique et social persistant. Nos adversaires de droite ne nous ont rien épargné et nous promettaient la défaite », a tout d’abord rappelé Philippe Madrelle, dans un communiqué. « Je veux voir dans ce résultat un autre signe : nous avons défendu ardemment la Gironde, la proximité et la nécessité de préserver nos territoires dans leurs spécificités, et de soutenir leurs élus locaux si dévoués », a-t-il poursuivi. Au final, la liste de droite, « Unis pour la Gironde » arrive en tête et recueille 47,8% des suffrages, contre 35,95% pour celle du PS, « Ensemble, proches de nos territoires ». Dans un contexte de défiance de nos concitoyens vis-à-vis du politique, la Gauche affranchie de Gironde, quant à elle, invite les sénateurs élus à être « courageux » et « cohérents » en faisant des choix pour montrer l’exemple sur la question du cumul des mandats.

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