Le sénateur UMP, Gérard César, alerte sur une montée de l’inquiétude des maires


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Publication PUBLIÉ LE 12/09/2014 PAR Nicolas César

Xavier Pintat, Marie-Hélène des Esgaulx et Gérard César, les trois premiers candidats UMP aux sénatoriales en Gironde ne s’inquiètent guère quant à leur réélection, tant le climat politique est défavorable à la gauche. « Les maires sont aujourd’hui très moroses et inquiets par rapport aux baisses de dotations de l’Etat », rapporte Gérard César, sénateur-maire de Rauzan. Les maires se plaignent de transferts de charges non compensés par l’Etat et fustigent notamment, à ce titre, la réforme des rythmes scolaires. Autre préoccupation, la fusion des syndicats des eaux. « Cela va se traduire par une augmentation des prix de l’eau », estime Gérard César. Globalement, les maires laissent poindre une réelle exaspération et se disent scandalisés par l’affaire Thévenoud. Ils regrettent un manque de visibilité au plus haut niveau de l’Etat, à l’image des hésitations sur la date des élections régionales et cantonales. 

L’UMP espère 4 sièges au total en GirondeGérard César et ses compères, qui visitent les élus commune par commune, se disent bien accueillis. De quoi les laisser penser qu’ils peuvent gagner un siège supplémentaire, qui pourrait revenir à l’UDI Nathalie Delattre. A noter, que lors des précédentes sénatoriales, Modem, UDI et UMP avaient fait listes séparées en Gironde. Aujourd’hui, les trois autres sièges de sénateurs en Gironde sont détenus par les socialistes Philippe Madrelle, Françoise Cartron et Alain Anziani mais les résultats des municipales de mars, catastrophiques pour la gauche, pourraient permettre à la droite d’obtenir quatre sièges sur six. Pour rappel, le mode d’élection des sénateurs est particulier. Ils sont élus au suffrage universel indirect par les grands électeurs. Ces derniers sont composés à 95% des conseillers municipaux et des délégués qu’ils désignent, ainsi que des conseillers généraux et régionaux, des députés et des sénateurs eux-mêmes. 87.500 grands électeurs sont appelés aux urnes. Le vote est obligatoire. Si l’UMP reprend la Haute assemblée, le travail parlementaire pourraiy être ralenti à coup de bataille de procédure.

A lire aussi sur aqui.fr : Sénatoriales en Gironde: une liste socialiste de « combattants contre la réforme territoriale »

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