Sept sièges de sénateurs à pourvoir en Aquitaine, ce 25 septembre


Sénat
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/09/2011 PAR Nicolas César

Seuls trois départements sont concernés par le scrutin de dimanche dans la région, Pyrénées-Atlantiques, Landes et Lot-et-Garonne. Dans les Pyrénées-Atlantiques, trois sièges sont à renouveler. Parmi les sortants, seule la socialiste Annie Jarraud-Vergnolle, se représente. Le maire de Biarritz centriste, Didier Borotra et l’UMP Auguste Cazalet, élu depuis 1983, ne briguent pas de nouveaux mandats. Une dizaine de candidats s’affrontent. Parmi eux, le président PS du Conseil général, Georges Labazée, Michel Hiriart, le maire UMP de Biriatou et président de la Communauté de communes Sud Pays basque, Jean Castaings (UMP), un autre ancien président du Conseil général, le centriste Jean-Jacques Lasserre et Olivier Dartigolles, le candidat PCF… A noter qu’Europe Ecologie Les Verts ( Alice Leiciaguecahar) a fait alliance avec les nationalistes d’Abertzaleen Batasuna. La bataille s’annonce rude après le basculement du Conseil général à gauche lors des dernières cantonales. 

Dans les Landes, 2 sièges sont à renouveler. Ceux des socialistes Jean-Louis Carrère et Philippe Labeyrie. Ce dernier élu depuis 28 ans ne repart pas dans la bataille. C’est Dany Michel qui est candiadate pour le PS, l’UMP étant représentée par Marie-France Nadau, le Modem par Pierre Mallet, les Verts par Bernadette Campagne-irbacq et le PCF par Yves Lahoun. Dans le Lot-et-Garonne deux sièges sont également à renouveler. Celui de l’ancien ministre Jean-François Poncet, UMP, élu depuis 1983. Et celui du centriste Daniel Soulage. Tous deux ont décidé de se retirer. La droite apparaît désunie au premier tour avec la présence du maire de Prayssac Alain Merly membre du Parti Radical, mais qui se prévaut du soutien de l’UMP. Le maire de Moirax, Henri Tandonnet, candidat du Nouveau centre, ne sait, quant à lui, s’il ralliera toute la droite. Sans oublier une adjointe du maire d’Agen, Corinne Griffond, également candidate. Dans ces conditions, le PS rêve de conquérir les deux sièges. Pour maximiser ses chances, il a choisi deux « pointures », le président du Conseil général, Pierre Camani et le maire de Marmande, Gérard Gouzes. Les nouveaux sénateurs seront élus non plus pour neuf ans, mais pour un mandat de six ans au scrutin majoritaire à deux tours.

Des sénatoriales décisives à quelques mois des présidentielles
A huit mois des présidentielles, ces élections sénatoriales apparaissent d’une importance cruciale. En effet,  la gauche n’a semble-t-il jamais été aussi bien placée pour remporter ces élections, après ses succès aux scrutins généraux, régionaux et municipaux. Toutefois, le mode de scrutin, avec un corps électoral de grands électeurs où les petites communes rurales, traditionnellement conservatrices sont surreprésentées, favorise la droite. Actuellement la gauche dispose de 152 sénateurs. Elle estime qu’à partir de 19 sièges gagnés dimanche, la majorité pourrait lui revenir. Notez que l’UMP doit renouveler 69 de ses sénateurs, soit 46,6% de son groupe, le PS doit en renouveler 49 soit 42,6% de son effectif. Pour Nicolas Sarkozy, une défaite serait un handicap. La gauche, en revanche, pourrait faire valoir ce succès électoral tout au long de la campagne présidentielle.

                                                                                                                         Nicolas César


Crédit photo : Sénat

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Nouvelle-Aquitaine
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles