Session budgétaire : pas de hausse des impôts pour les Girondins


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 13/12/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

 « Le budget primitif est sincère, réaliste, avec une fiscalité à zéro pour cent, une épargne brute d’environ 100 M€ par an et un programme d’investissement maintenu à environ 200 M€ par an, pour arriver à 1 Md€ au terme de cette mandature de cinq ans » a annoncé Jean Luc Gleyze, le président du Conseil départemental de la Gironde, lundi, deux jours avant la session consacrée au budget qui a lieu ce mercredi. Une bonne nouvelle, l’an passé, la fiscalité avait enregistré une hausse de 9 %. Et il a tenu à rappeler l’excellente cotation décrochée par l’assemblée départementale girondine auprès de l’agence de notation Standard & Poor’s. La collectivité s’est vue attribuer récemment la note AA- L’agence a commenté sa notation en soulignant : « La Gironde dispose d’une stratégie budgétaire réaliste avec des objectifs financiers clairement définis – en particulier un niveau d’épargne brute annuel de 100 millions d’euros minimum -, d’une prospective financière réaliste et d’une gestion de la dette et de la liquidité proactive, prudente et diversifiée. » Ces bons résultats  placent la Gironde en deuxième place des départements qui n’ont pas de difficultés financières, derrière les Hauts de Seine.
A 1,64 millard pour 2017, le budget primitif se caractérise par les points suivants : il n’y aura pas de hausse de la fiscalité pour les Girondins, la maîtrise des dépenses de fonctionnement et l’investissement représente 200 millions d’euros par an.  Les dépenses de fonctionnement sont prédominées par les dépenses sociales d’un montant de 854 M€, dont 55 % concernent les allocations de solidarité. Les dépenses de personnel affichent une légère croissance + 1 %.  Les subventions de fonctionnement sont impactées par la réforme territoriale : la dotation globale d’équipement enregistre une baisse de 18 %, soit 25,4 millions d’euros. 

Des économies à trouver

Jean-Luc Gleyze a également annoncé des mesures d’économies : « Pour tenir notre budget 2017 nous allons réajuster nos politiques publiques, qui seront réduites de 36 M€.  Nous souhaitons pour autant préserver la qualité de service rendu aux Girondins. Avec le prélèvement fait au titre du fonds de péréquation cela nous fait 28 M€ d’économies à trouver », a t-il précisé. En plus des mesures d’économies, les droits de mutation sur l’immobilier gonflent les recettes. Le département de la Gironde attire et cela profiter aux finances de la collectivité. Les droits de mutation sur les ventes immobilières seront ainsi en hausse de +2,4 % au titre de 2017, à 273 M€, contre + 1 % l’an dernier, « ça profite à la solidarité nationale » précise Jean-Marie Darmian, vice président chargé des finances. Avec la suppression de compétence générale et le transfert d’un certain nombre de compétences (transports, développement économique), le Département entend poursuivre ses investissements sur le déploiement du très haut débit, sur l’innovation sociale avec le lancement de l’expérience sur le revenu minimum universel, sur l’aide aux communes et aux intercommunalités.

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