De jeunes Girondins dans la peau d’eurodéputés


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/05/2013 PAR Elodie Souslikoff

L’assemblée plénière du Conseil régional d’Aquitaine a des allures d’Assemblée Nationale, ce jeudi 16 mai. A ceci près que les députés en question ont rajeuni d’un poil, et siègent non pas à l’Assemblée mais au Parlement européen. Originaires de Gironde pour la plupart, lycéens ou étudiants, ces hommes et femmes politiques d’un jour ont débattu d’un sujet controversé dans les arcanes du Parlement européen (lire ici ou ) : la refonte du programme Erasmus, nommée « Erasmus pour tous ». 

Une journée bien rôdée

Organisée par le Conseil régional d’Aquitaine et l’association Eurofeel de Sciences Po, cette journée de simulation  du Parlement européen a pour but de montrer l’impact de cette instance à de jeunes étudiants. Ainsi, un appel à initiative a été lancé sur l’ensemble des lycées aquitains en janvier. Puis, trois réunions de travail ont eu lieu en février, mars et avril. Les élèves ont tout d’abord choisi leur rôle : eurodéputé, lobbyiste ou journaliste. Puis ils ont travaillé sur les amendements qu’ils ont déposés le jour de la simulation lors de l’Assemblée plénière.

Alors que le matin est consacré aux commissions parlementaires, l’après-midi est, lui, réservé au vote des amendements en assemblée plénière. Après une intervention de l’eurodéputé Alain Lamoussoure depuis Bruxelles et un discours d’Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine, les débats commencent. 

Affronts en costume-cravate

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont joué à fond le jeu. Certains ont revêtu leur costume-cravate, tandis que d’autres n’hésitent pas à se quereller de manière théâtrale. Les rires fusent, mais la discussion reste sérieuse. Eric Andrieu, président du Parlement le temps d’une journée (et eurodéputé dans la vraie vie) est de toute façon là pour recadrer le débat. Et du débat, il y en a eu : sur la proposition de prêts aux étudiants, sur le nom du nouveau programme, aujourd’hui appelé « Erasmus pour tous » ou encore sur le budget ou l’élargissement du programme à des pays voisins de l’Europe, etc. Ainsi, la fermeture du programme à la Turquie sera par exemple rejetée, mais l’appellation « Yes Europe » pour nommer le futur programme adoptée, après moult discussions.

Pendant que les représentants de l’Europe de la Tradition, Solidarité européenne, Ecologie en Europe ou Libertés européennes (simplification des quatre grands groupes présents au Parlement européens) affrontent leurs idées, les journalistes prennent consciencieusement des notes. Leurs articles seront publiés sur le site du Conseil régional.

En (futurs) professionnels de la verve politique, Benjamin, Matthieu et Augustin ont répondu à quelques questions d’Aqui.fr, entre deux amendements.



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