Sur le bassin d’Arcachon, le ministre de l’Agriculture et de la pêche, Bruno Lemaire vient « enterrer » le test souris


Mairie d'Arcachon
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Publication PUBLIÉ LE 18/01/2010 PAR Nicolas César

« J’ai donné des consignes au préfet: depuis le 1er janvier, l’ouverture ou la fermeture du bassin repose exclusivement sur le test chimique », a clamé cet après-midi Bruno Lemaire sur le port de Gujan-Mestras. Le test souris, vivement contesté par les ostréiculteurs, a vécu. « Il assure une meilleure garantie pour la sécurité sanitaire des consommateurs, parce qu’il permet d’identifier clairement les toxines et leur quantité présentes dans les coquillages, et il est plus fiable, ce qui permet aux ostréiculteurs de mieux gérer leur bassin », justifie le ministre de l’Agriculture et de la pêche. Les ostréiculteurs du bassin vivaient depuis cinq ans au rythme des interdictions déterminées sur la base des résultats de tests effectués en laboratoire consistant à injecter des extraits d’huîtres à des souris dont la survie devait être assurée au moins 24 heures, sans pour autant que soit isolé la toxine à l’origine du décès.

De nouveaux horizons pour les ostréiculteurs du bassin d’Arcachon

Olivier Laban, président de la section conchylicole sur le bassin d’Arcachon, n’a pas caché sa satisfaction. « C’est l’aboutissement de cinq ans de boulot. On ne peut pas gagner tous les matches mais il y en a certains qu’on ne peut pas perdre », a-t-il déclaré. « Il faut savoir que depuis 2004 des tests chimiques ont été faits en parallèle des tests souris, et si on avait dû gérer la zone de production au regard des résultats des tests chimiques, le bassin n’aurait été fermé qu’une seule fois », regrette-t-il. En effet, ces crises à répétition ont mis à mal les trésoreries des 350 entreprises. D’ailleurs, certaines ont fermé. Conscient des « dégâts », Bruno Le Maire a reconnu que la filière ostréicole était « fragile et confrontée à la surmortalité des jeunes huîtres ». « Il faut développer de nouvelles souches qui soient plus résistantes. Nous sommes prêts à accélérer les recherches pour offrir une vraie perspective à l’ostréiculture française », a-t-il promis.

Nicolas César

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