Sur les terres d’Emmanuelli, Hamon se pose en candidat d’une gauche rassemblée


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 10/01/2017 PAR Julie Ducourau

Sur les terres d’Henri Emmanuelli, ils étaient nombreux à être venus soutenir l’éphémère ministre de l’Education nationale, comme cette militante socialiste qui a dit « préférer perdre avec Hamon que gagner avec Valls ». Dans la salle mugronnaise de l’Agora remplie de plus de 600 personnes, l’élu régional Stéphane Delpeyrat a répété qu’il était « le seul candidat pour opérer le rassemblement efficace à gauche », pendant que le premier fédéral du PS landais, Stéphane Cahen, confiait une « neutralité bienveillante » à son égard.
Venu du Gers voisin, Philippe Martin a aussi remercié Hamon de lui avoir « fait retrouver un enthousiasme militant » qu’il croyait « perdu pour toujours ». « Tu as marqué les esprits en affirmant qu’on ne peut plus être socialiste sans être écologiste ! », a ajouté l’ex-ministre de l’Environnement de François Hollande.
Stop au culte de la croissanceHenri Emmanuelli dont on sait le rejet du processus de primaire ouverte (« une partie de baffes nuisible ») a de son côté eu au téléphone Hamon dans la journée. « On a parlé de manière amicale », « il n’était pas très content sur deux ou trois petites choses… Henri quoi ! », a lancé, chaleureux, Hamon qui s’était fait taxer cet été d’ « irresponsable » avec Arnaud Montebourg par le président du Conseil départemental et patriarche de la gauche du PS, pour s’être présenté à la présidentielle alors que Hollande était encore le candidat naturel. S’il soutient Hamon comme il est « le plus à gauche » du PS, M. Emmanuelli a toutefois déploré mardi auprès de Sud-Ouest son projet de revenu universel qu’il juge « déresponsabilisant ». 
Avant son meeting où il a développé ses thèmes sur le partage du travail ou la protection sociale (« quand un robot se substitue à une caissière, l’entreprise ne paye plus de cotisations sociales mais continue à s’enrichir, il faut changer cela »), Benoît Hamon avait visité une ferme de canards à Saint-Aubin. De quoi dérouler en soirée son programme très écolo vers « un modèle plus qualitatif » pour que « l’activité économique, notamment agricole, ne se fasse pas au détriment de notre santé et de celles des agriculteurs », a-t-il dit, affirmant sa « priorité à la transition écologique » car il faut « arrêter de vouer un culte, qui relève de la bigoterie, à la croissance du PIB qui n’existe plus ! »

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