Interview: Jean Lassalle, député Modem des Pyrénées-Atlantiques reste fidèle à François Bayrou


Aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 01/12/2012 PAR Olivier Darrioumerle

@aqui : Comment vont vos relations avec François Bayrou ?
Jean Lassalle :
Très bien ! Je n’ai pas de destin national et je regarde les luttes entre hommes avec une certaine gourmandise. Je ne lui en ai pas voulu d’avoir appelé à voter Hollande au second tour des présidentielles. Aujourd’hui, les gens se séparent pour un oui, pour un non… On dit que j’ai deux qualités : je gagne toutes mes élections et je suis loyal et fidèle en amitié; François Bayrou a toute ma confiance. Même s’il n’est plus député, il est invité à s’exprimer dans les médias et on voit encore sa tête dans les sondages. Il reviendra, comme un Churchill ou un De Gaulle, quand il sentira que la France aura de nouveau besoin de lui.

@aqui :Le Modem souffre-t-il d’une concurrence au centre avec l’UDI ?
Jean Lassalle
: L’UDI est composée d’un grand nombre d’anciens compagnons de route qui ont quitté le centre pour créer l’UMP il y a dix ans. Nous n’avons pas de relations inamicales, la plupart sont mes amis et les militants discutent beaucoup au niveau local. Nous avons la même trajectoire et le même diagnostic. Certes l’UDI a une forte puissance de feu et le Modem est aujourd’hui silencieux, mais la force militante ne nous a pas démentis. Au sein de mon groupe au Conseil régional, sur les dix élus : seul Philippe Meynard a rejoint l’UDI. Ils sont tous totalement indépendants: ne vous inquiétez pas. Je m’attends surtout à voir les forces de gauche et de droite nous rejoindre. La maison du centre a depuis toujours les portes et les fenêtres ouvertes; aujourd’hui nous lustrons les meubles pour accueillir les nouveaux arrivants.

@aqui :L’avenir est donc au Centre ?
Jean Lassalle
: Il faut avoir beaucoup de bonne volonté pour voir l’avenir à gauche ou à droite ! Deux campagnes politiques majeures ont usé les hommes et le débat d’idées s’est éteint. Je suis fier du parcours du Modem qui a su digérer deux revers électoraux pour se préparer avant la fin du quinquennat, voire même dans quelques mois, à participer à un gouvernement d’union nationale. Un gouvernement qui réunirait les principaux partis, comme le font les Allemands, car je suis convaincu qu’il est impossible de gérer seul un pays en crise.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles