Universités de rentrée du mouvement « un monde d’avance » dans les Landes : « un rassemblement à gauche est possible »


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Publication PUBLIÉ LE 27/09/2009 PAR Nicolas César

Ce courant, « Un monde d’avance » est né d’un constat : l’échec du PS aux européennes s’est traduit par une redistribution des voix au sein de l’électorat de gauche, mettant à mal la place centrale du PS comme principal parti d’opposition. Partant de là, Henri Emmanuelli et son compère Benoît Hamon « appellent à une dynamique de rassemblement de la gauche qui permette de nous dépasser dans un but de reconquête du pouvoir lors de l’élection présidentielle de 2012 ». Dans un texte distribué aux personnes présentes à ces universités, ils disent leur volonté de « redonner du souffle aux militants et aux sympathisants de gauche, las des impasses dans lesquelles nous les avons menés ». « Dans une période de crise, traduction d’un modèle à bout de souffle, nous devons être ceux qui travaillent à un nouveau paradigme pour la gauche (…) nos universités seront le point de départ de cette refondation », poursuivent les deux signataires, appelant au concours de « toutes les familles de la gauche qui partagent cet objectif ».

Objectif : les présidentielles de 2012

Citant Jean Jaurès, Henri Emmanuelli a dénoncé les « mensonges triomphants » et contesté les résultats « peu sérieux » de la réunion du G20 à Pittsburgh, aux Etats-Unis, assurant que « sans une action sur le pouvoir d’achat, on retombera sur une nouvelle crise financière ». Selon lui, la teneur des débats organisés depuis vendredi dans la cité balnéaire landaise, ont démontré que, pour tous ces participants, « les objectifs sont les mêmes, à part quelques nuances avec les écologistes ou le NPA ».

Au final, ces universités, auxquelles tous les partis de gauche ont été invités, ont réuni plus d’un millier de militants et sympathisants, selon les organisateurs. Des syndicalistes de Goodyear à Amiens et des représentants de grandes confédérations syndicales étaient également présents. Au cours de ces trois jours, il fut notamment question de précarité, de licenciements, de délocalisations, de redistribution des richesses. Reste à savoir comment toutes ces sensibilités vont pouvoir s’entendre afin de constituer une opposition solide à la droite aux présidentielles en 2012.

Nicolas César

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