Virginie Calmels : en campagne sur le Bassin d’Arcachon


E. Diaz
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/08/2015 PAR Emmanuelle Diaz

Douze départements à visiter durant l’été pour rencontrer les élus locaux et les acteurs économiques des secteurs clés, tel est le programme marathon que s’est fixé Virginie Calmels depuis son investiture, le 14 juillet dernier.

Et bien sûr, impossible de venir en Gironde sans faire escale sur le Bassin d’Arcachon , premier pôle économique et démographique du département après la métropole. Un site néanmoins excentré, ce qui suscite de la part de certains élus, la crainte de ne pas être entendus dans la future grande région. Une question qui, pour la candidate, n’a pas lieu d’être car « le développement économique doit marcher sur ses deux jambes avec « les grands projets et les grands moyens portés par la Région et l’animation économique confiée aux agglomérations, communautés de communes et à la Métropole ». Au programme, donc, une décentralisation s’appuyant sur les forces et les acteurs économiques des différents départements, organisée autour d’un travail en réseau.

Le poids économique du Bassin d’ArcachonDe passage dans la future « première région ostréicole d’Europe », en partie grâce au Bassin d’Arcachon, c’est donc tout naturellement que Virginie Calmels a souhaité rencontrer les élus du CRCAA pour évoquer la situation des professionnels de ce secteur.

Un domaine dans lequel elle déplore que Poitou-Charentes et Aquitaine n’aient pas de politique ostréicole commune et que le manque de prise en compte de l’ostréiculture dans le prochain Contrat Plan État-Région ne risque, à la longue, de conduire à la perte d’un savoir-faire.

Autre sujet et non des moindres, le manque de visibilité des professionnels sur le plan financier quant au vote et à l’octroi des fonds européens attribués avec plus d’un an de retard :« je suis une femme d’entreprise et il est aberrant de ne pas connaître à l’avance son budget ». Un point que reprend Olivier Laban, Président du Comité pour qui « le manque de visibilité stoppe la dynamique ».

D’un montant de 600 millions d’euros, le prochain fonds pour la pêche et l’aquaculture sera géré par la future grande région ; l’Aquitaine étant d’ailleurs déjà une partenaire privilégiée du CRCAA et de nombreux ostréiculteurs du Bassin.

Mais riche de 700 kms de côte et donc dotée du plus grand littoral de France, cette « région XXL », impliquera, selon Virginie Calmels, une décentralisation en tenant compte des productions et des moyens locaux.

Autre point litigieux :le nettoyage des 1700 hectares de parcs ostréicoles dont seuls 700 sont exploités. « On investit tous les ans, près de 250 000 € par hectare dans l’entretien de parcs sur lesquels on n’a pas de fonds de commerce. Il ne faut pas nous laisser seuls face à cette tâche », insiste Olivier Laban. « Cela dit, les huîtres du Bassin n’ont pas à rougir. On mise sur la qualité plus que sur la quantité. Sur 330 entreprises, 90 organisent des dégustations dans leurs cabanes, c’est une vraie valeur ajoutée et avec l’aide de la Région, on installe 10 à 15 jeunes par an depuis dix ans » poursuit-il. Ce que ne réprouve pas Virginie Calmels pour qui « dans l’économie de demain, le littoral aura une part clé ».

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