Voeux Alain Rousset : objectif élections présidentielles et réindustrialisation de la France


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Publication PUBLIÉ LE 12/01/2012 PAR Nicolas César

« L’année 2012 sera celle du réchauffement climatique politique ». C’est ainsi qu’a commencé son discours pour les voeux 2012, Alain Rousset, le président PS de la Région Aquitaine, ce midi. Ce proche de François Hollande est bien conscient que la campagne électorale sera « chaude » au vu des joutes verbales entre l’UMP et le PS ces dernières semaines. « La France doute d’elle-même, de sa place dans le monde et a des raisons de douter », a-t-il poursuivi. Convaincu que l’avenir de notre pays passe par une réindustrialisation, il a rappelé qu’aujourd’hui, « chaque jour, 200 emplois industriels sont détruits ». C’est pourquoi, dans des voeux à forte coloration politique nationale, Alain Rousset a proposé une politique économique favorisant les PME. Des propositions entendues il y a quelques jours dans la bouche de François Hollande, lors de son premier meeting à Mérignac.
L’Aquitaine veut être la première région sur les biocarburants en France
Alain Rousset a expliqué qu’en Aquitaine « l’écosystème économique mis en place limite les dégâts ». « Je précise au passage que quand le préfet évoque les 32 millions d’euros du grand emprunt, dont nous n’avons pas encore vu le premier centime, la Région, elle, investit trois fois plus ! », a-t-il souligné. Le président de la Région Aquitaine a également annoncé le lancement de nouveaux projets en 2012. Il veut notamment faire de la Région la première en France sur les biocarburants. A ce titre, la collectivité va aider à faire éclore trois sites de production à Soustons (40), Bassens (33) et Lacq (64). Une composite valley autour du groupe Toray, Arkema et une unité de déconstruction des matériaux composites est en train de naître. Par ailleurs, Alain Rousset a fustigé les PPP (partenariat public-privé), où « le contribuable se fait plumer ». Il a notamment reconnu que c’était le cas pour la LGV (ligne à grande vitesse) Tours-Bordeaux avec Vinci, qui doit dégager 14 % de rentabilité. « Il nous faut un autre modèle et faire davantage appel à la société civile », a-t-il conclu.

                                                                                                                         Nicolas César

Crédit photo : Aqui!

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