Xavier Darcos aura le temps de siéger au Conseil régional


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Publication PUBLIÉ LE 23/03/2010 PAR Joël AUBERT

Héritant alors du ministère du travail, il allait devoir mener à bien la nouvelle et rude épreuve de la réforme des retraites. Nicolas Sarkozy et François Fillon en ont décidé autrement en confiant le chantier à Eric Woerth qui quitte le ministère du budget et va piloter le dossier, en prise directe avecl’Elysée et son inamovible conseiller social Raymond Soubie.
Le départ de Xavier Darcos ouvre la porte du gouvernement à François Baroin, le maire de Troyes et fidèle de Jacques Chirac. Un geste, avec la nomination du VillepinisteGeorges Tron à La Fonction publique, de nature à faire taire les critiques les plus vives, au sein de l’UMP, surtout quand on le rapproche du départ d’un Martin Hirsch.

L’effet Lassalle
Xavier Darcos paie évidemment sa défaite en Aquitaine, sévère face à Alain Rousset qui, en tant que président des Régions de France et farouche opposant à la réforme territoriale, n’est pas en odeur de sainteté à l’Elysée. Il paie aussi, mais on en parle moins, le résultat réalisé par Jean Lassalle, seul rescapé du Modem dans l’Hexagone. Le député maire chanteur de Lourdios-Ichère a tout de même ramassé des voix en bon nombre au second tour dans cette triangulaire qui a contribué à plomber le score final du candidat de l’UMP. Xavier Darcos paie aussi pour tous les autres qui avaient été envoyés en terre de mission et s’en sont mal tirés. Il est significatif d’ailleurs que le seul élu métropolitainde droite en Alsace n’était pas ministre.

L’ancien directeur de cabinet de François Bayrou au ministère de l’Enseignement dans les années 90 va donc pouvoir faire taire les détracteurs qui n’ont pas manqué, lors de cette campagne électorale, sur le thème : vous étiez déjà bien conseiller régional depuis 2004 ? Combien de fois avez-vous siégé ? Il pourra ainsi s’intéresser de plus près à des dossiers qu’il avait découverts, depuis peu, ce qui n’avait pas contribué à donner à son engagement, en Aquitaine, la crédibilité attendue d’un aspirant à la présidence d’une Région. Il pourra, sans doute aussi, se pencher de plus près sur ceux du Bassin d’Arcachon s’il devait se confirmer qu’il pourrait être candidat lors des législatives de 2012 dans la nouvelle circonscription dont le découpage a été bien étudié. Mais à l’exception notable de la ville d’Arcachon, la carte électorale de cette  circonscription sera peut-être moins favorable que les stratèges de l’UMP l’avaient imaginé.

J.A


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