A Montmartre, les appellations du Périgord à déguster


Claude Hélène Yvard
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 21/05/2015 PAR Claude-Hélène Yvard

Désormais depuis 2007, la butte Montmartre a rendez vous avec le Périgord, lors du week end de Pentecôte. Le Périgord à Montmartre est une opération de promotion et de séduction financée à hauteur de 100 000 euros par le Conseil départemental, dont 10 % sont consacrés à la communication. C’est  un peu moins en termes de budget que les éditions précédentes. C’est un petit salon de la gastronomie où l’on trouve les produits du Périgord : fraises, cabécou, foie gras, vins de Bergerac, miel et désormais escargots, nougat à la rose ou un surprenant et succulent beurre de cèpes du Périgord. La Dordogne est riche dans sa diversité : elle compte désormais 24 filières agricoles. Cette année, ils étaient une vingtaine de producteurs et d’artisans à être invités à monter à la capitale pour promouvoir le département. Pour eux, le coût du stand est pris intégralement pris en charge par la collectivité. 

Peu d’ élus
Les confréries apportent leur dose de folklore

L’inauguration officielle de ce Périgord à Montmartre a eu lieu dans une ambiance détendue en présence de l’élue chargée du tourisme à la mairie du XVIII e arrondissement, des représentants de la République de Montmartre, avec sa dose de folkore, avec les confréries de la fraise, du pâté de Périgueux et de la noix du Périgord, ses intronisations. On peut cependant regretter le peu d’élus du Département présents à l’inauguration officielle vendredi à midi et aucun parmi les nouveaux élus. Dommage. Germinal Peiro, le nouveau président de l’assemblée départementale était retenu en Estonie. Ils étaient trois seulement à représenter la Dordogne Jean Fred Droin, vice président en charge du tourisme, Didier Bazinet, vice président de l’agriculture et Michel Lajugie. Pour Didier Bazinet, le nouveau vice-président chargé de l’agriculture, cette opération est bénéfique. Cela permet de faire mieux connaître la Dordogne, sa gastronomie. « Pour les exposants, c’est une chance. Le plus intéressant pour eux, ils le disent eux mêmes, c’est que la relation avec le public est différente. Ils viennent se faire connaître. Le lieu est fréquenté par des milliers de touristes, qui ne viennent pas forcément découvrir les produits du Périgord. C’est un vrai plus que nous offrons pendant quatre jours aux Franciliens et aux touristes. « 

Des exposants séduitsLe cèpe du Périgord est la dernière née des filières agricolesEmmanuelle Chignat, est agricultrice à Monfaucon. Avec Anne Marie Pouzergues, elle est l’une des principales animatrices de la filière cèpes du Périgord, dernière née des filières agricoles. En 2013, la marque cèpes du Périgord est née. Des marchés officlels ont vu le jour, en plus de celui de Villefranche du Périgord : Mussidan, Saint -Saud- Lacoussière. « C’est la deuxième fois que nous sommes conviés à Périgord Montmartre, la première c’était à l’automne dernier (la manifestation n’avait pas pu avoir lieu à la Pentecôte pour cause de travaux dans la rue Azais, dont le chantier est à peine achevé). Pendant ce long week end, nous misons beaucoup sur des dégustations, à base de cèpes, ramassés il y a seulement quelques jours, de nouvelles recettes, comme le succulent beurre de cèpes, ou encore la confiture de cèpes. Les nombreux touristes et les Franciliens peuvent venir déguster. « Passés l’effet de surprise, les gens apprécient et le dialogue se noue. » Même engouement, pour Mona Clément, installée à Monestier. Elle distille des roses, un peu de laurier, et de la menthe poivrée. A partir de ses productions, elle a créé une ligne de produits bio certifiés, en comestique et en alimentaire. Ses gelées, sirops à la rose peuvent être utilisées en cuisine. « Notre objectif est surtout de nous faire connaître. En ce premier jour, les ventes ont bien débuté ». Jean Pierre Glinkoswski de l’entreprise « A la truffe du Périgord » est ravi de l’initiative  » nous sommes habitués des salons et des manifestations. Cette opération est un sacré coup de pouce. » Si je continue sur ce rythme là, j’aurais tout vendu d’ici lundi, sourit-il. Ici, il y a une dynamique Périgord.' » A déguster sans modération jusqu’à lundi.

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