Agrilocal40, circuits courts pour repas landais


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 13/10/2016 PAR Julie Ducourau

Ce jeudi midi, à la cantine du collège Jean-Rostand de Tartas, les élèves n’étaient pas les seuls à porter leur plateau. Elus et producteurs locaux ont aussi déjeuné dans le réfectoire pour vanter la plate-forme Agrilocal40 expérimentée ici depuis plusieurs mois et qui répertorie aujourd’hui 220 produits (fruits, légumes, viandes, truites…) via 55 producteurs et entreprises sur toutes les Landes.
Au menu, de potimarrons en velouté de David Loubère à Meilhan, des crudités de Mélanie Martin à Saint-Pierre-du-Mont, des légumes des Fruitiers de Chalosse à Habas, du poulet rôti fermier bio de chez Lollivier à Rion, un yaourt de la feAgrilocalrme Bernadotte de Parleboscq et le bon pastis Laborde à Ozourt. Même l’assaisonnement de la salade venait d’Adour Proteoïl.

Viabilité économiqueIci, 630 repas (facturé 2,70€ aux familles) sont servis quotidiennement, alors ce genre de plateau 100% landais reste l’exception, car plus coûteux en produits et en main d’oeuvre qu’à l’habitude (multiplication des livraisons, nécessité de travailler plus le produit….). Il n’empêche que la volonté est là de s’approvisionner autant que possible en circuits courts. Notre rôle est « d’ouvrir nos élèves à la culture et au monde tel qu’il est, tout en les ancrant localement, de l’initiation à la langue occitane aux produits que nous leur servons », a souligné le principal, Thierry Vergnac. « Etre fier de nos produits et les mettre dans l’assiette de nos enfants est un défi que l’on se doit de relever » pour l’apprentissage du goût mais aussi pour de nouveaux débouchés pour nos producteurs, a aussi souligné Odile Lafitte, vice-présidente du Conseil départemental chargée de l’agriculture, qui voit le réseau atteindre sa vitesse de croisière d’ici 4 ou 5 ans.
A la table des producteurs, on salue ce mouvement de fond vers les circuits courts qui ne sont « plus réservés à une élite mais qui entrent dans les écoles et les maisons de retraite », a jugé Dominique Lollivier. « On est à un tournant de la viabilité économique des exploitations, a aussi fait valoir Christophe Mesplède, producteur à Lesgor et responsable au Modef (syndicat d’exploitants familiaux), alors ce genre de système est dans le panel des solutions : pouvoir négocier ses prix sans intermédiaires pour des prix rémunérateurs qui nous permettent de vivre ». Avec à l’heure des choix, l’idée de manger peut-être un peu moins mais de meilleure qualité.

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