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PUBLIÉ LE 06/04/2013 PAR La rédactionLe salon des vignerons indépendants, et c’est une raison majeure d’un succès qui ne se dément pas, permet en effet un véritable tour de France de la viticulture. Les visiteurs ont la possibilité de déguster un Pinot Gris et à deux pas un Pacherenc du Vic-Bilh…Un Côtes de Bourg et un Monbazillac. Une palette de cépages et d’arômes rassemblés en un espace que l’on aimerait plus vaste mais qui participe, tel quel, au climat singulier de ce salon. Verre à la main la tentation de la découverte est très forte. Les visiteurs y ont leurs habitudes, retrouvent leur vigneron préféré et font plus qu’acheter une bouteille; ils veulent connaître son histoire. De la vigne au chai, du chai à la bouteille. A ce jeu-là, les jeunes amateurs ne sont pas les moins curieux. Ils dégustent avec le plus grand sérieux et se mettent à aimer, aussi, les vins liquoreux. Du Coca au Monbazillac ils franchissent le pas et savent apprécier la finesse et la fraîcheur d’une cuvée, ce qui réjouit, par exemple, la famille Sergenton dont le Haut Montlong 2009 ( cuvée Audrey) porte excellement les couleurs de l’appellation. Un avant goût du week end des 18 et 19 mai où la propriété accueillera clients et visiteurs dans le cadre du pique nique national des vignerons indépendants? L’occasion, en tout cas, de mesurer ce que l’oenotourisme, porteur de valeurs et d’humanisme, peut apporter à l’économie locale.
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