Clément Julien, le Chef aquitain qui vous régale au Salon de l’Agriculture de Paris

Clément Julien, n’est pas Aquitain, mais c’est tout comme, cela fait 15 ans qu’il vit en Aquitaine et 5 ou 6 ans (lui même n’est plus très sûr) qu’il travaille pour la Région à mettre en avant et en valeur les produits issus de son agriculture riche et variée. Autant dire que pour celui qui est par ailleurs professeur de cuisine au Lycée hotelier et de tourisme de Talence, la Fraise du Lot-et-Garonne, en passant par la noix du Périgord, le Piment d’Espelette ou encore les huîtres du Bassin d’Arcachon, les produits aquitains, ça le connaît. Et c’est avec plaisir et bonne humeur qu’il fait partager sa passion et quelques astuces de cuisine aux visiteurs du Salon.

Recette italienne… 100% aquitaine!Cette année, à leur attention, il a concocté une dizaine de recettes « accessibles à tous » assure-t-il, pour mettre en valeur les produits aquitains. Des recettes non seulement gourmandes mais aussi ludiques s’amusant par exemple à détourner quelques classiques à la sauce aquitaine. Le pesto, devient entre ses mains, le cresto, remplaçant le basilic par du cresson, les pignons par de la noisette et le parmesan par de l’Ossau iraty…. Une recette italienne, tout à coup, 100% aquitaine ! D’autant qu’il ne se contente pas de créer et réaliser ses recettes originales, il se charge aussi de l’animation du stand au sens large, profitant d’une séance de démonstration culinaire pour évoquer avec les gourmands visiteurs par l’odeur alléchés, de l’origine des produits, des filières et des labels qui les caractérisent… En bref, l’Aquitaine vue par la cuisine !
Bien sûr reconnaît-il « le challenge des 10 jours du Salon est épuisant physiquement », mais ce marathon a aussi ses bons côtés: « d’une année sur l’autre on retrouve des personnes ou même des habitués, ça a un côté sympa, mais il y a aussi chaque jour des choses nouvelles, à travers les échanges que je peux avoir avec les visiteurs, sur par exemple des variétés qui peuvent être différentes d’une régions à l’autre, ou sur leur manière à eux de préparer un produit». Bref, d’un côté comme de l’autre de ce stand, on y fait des rencontres. Et, au final, ça n’est pas très étonnant: quoi de mieux que la gourmandise et de bons produits pour s’ouvrir aux autres ?