Et vous, mangerez-vous du Foie gras à la Saint-Martin ?


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 10/11/2010 PAR Solène MÉRIC

Martin, soldat romain, converti au christianisme, fut connu à travers les siècles pour son geste de générosité envers un pauvre transi de froid auquel il offrit la moitié de sa cape. L’épisode se passait à Amiens, au IVème siècle après JC. Mort un 11 novembre, il n’en fallut pas plus pour que ce jour soit placé, quelques siècles plus tard sous le haut patronage de ce Martin, devenu Saint. Quel rapport alors avec la fête et la gastronomie ? La saison : le 11 novembre, fin des récoltes et début des rigueurs de l’hiver, marquait aussi une période de rentrée financière pour les paysans qui vendaient leur récolte. L’occasion pour eux de grands repas partagés (comme la cape) tous ensemble.
Au menu de l’époque, selon certains historiens, c’est davantage le cochon qui était à la fête, mais l’oie aussi avait sa place dans les festivités. D’abord parce qu’il n’était pas rare lors des paiements et des métayages, que les propriétaires reçoivent également des oies, ensuite, selon le CIFOG, parce que les calendriers s’accordent. La ponte des oies démarrant naturellement au printemps, les jeunes oisons étaient élevés au cours de l’été pour ensuite être engraissés dès la première récolte de maïs. Les premiers foies gras de la saison arrivaient alors sur les marchés de gré à gré dès la Saint-Martin, à la mi-novembre…. De quoi subtilement inviter les consommateurs d’aujourd’hui à respecter la tradition, et à ne pas attendre Noël, pour se faire plaisir en dégustant du foie gras…

Photo: ulterior epicure

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