L’Aquitaine à l’honneur au Salon International de l’Agriculture


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/02/2009 PAR Joël AUBERT

Au cœur du Salon, entre la Blonde d’Aquitaine et la Bazadaise, le stand d’Aquitaine est imposant. Il est 10 heures, Alain Rousset achève au salon son tour des éleveurs venus à Paris pour l’occasion. Il repart vite à l’Assemblée Nationale pour une conférence de presse avec Martine Aubry. Près du stand : une quinzaine de personnes s’agitent ou plutôt se vêtissent des habits de leur confrérie. Elles sont une demi-douzaine, prêtes à défiler dans le salon. « Oh regarde, les mousquetaires, crie un petit garçon aux mains de son papa. La ressemblance est frappante entre leur costume bleu, la croix au centre, et bien sûr leurs épées. Tout ce petit monde se prête avec plaisir au jeu improvisé des photos. Les enfants impressionnées, posent les yeux ébahis. Les confréries gastronomiques ont fait le chemin jusqu’à Paris pour la journée de l’Aquitaine. « Nous avons créé le 10 décembre dernier, cet ordreChevallier d’Aquitania, qui regroupe 62 confréries du Sud ouest » explique David Olaïzola, grand chambellan de l’ordre. Chaque confrérie gastronomique défend un aliment ou un plat de son village ou de sa région, de la confrérie de Toroda de Ciboure, spécialité basque à base de poisson, à la confrérie de la cerise d’Itxassou.

Jacques Chirac, star du salon

Micros, caméras, flash s’agitent à un bout du salon. La foule est agglutinée entre des journalistes qui s’efforcent de ne pas perdre l’équilibre pour filmer ou photographier. C’est « De Villers », crie un adolescent d’une quinzaine d’années, jean basket ».« Mais, non c’est Chirac » répond une autre femme, accompagnée d’une petite fille blonde de 5 ou 6 ans. L’armada des gardes de sécurité a du mal à contenir la foule, qui se fait plus oppressante. Un murmure gronde et la foule crie à l’approche de l’ancien Président de la République, souriant et saluant les uns et les autres, au son de «Chirac reviens ». Nous sommes à quelques mètres du stand de l’Aquitaine ou les chefs venus de toute l’Aquitaine préparent, imperturbables, le buffet pour la dégustation, prévue dans moins d’une heure.

Remise de prix et dégustation

« Mesdames, messieurs, les activités reprendront dans deux heures. Nous prenons de temps pour nous retrouver entre Aquitains » annonce Vincent Poussard, tout de noir vêtu, béret et tablier, signéde son camp de base bordelais, « le Quai des saveurs », désormais CercleCulinaire de territoire d’Aquitaine. Il prépare tout au long de la journée, devant les passants, ses spécialités qu’il explique au public. Pour la dégustation, il interrompt ses activités. Si ces chefs sont au Salon, ce n’est pas seulement pour le plaisir du palais des chanceux présents. Ils doivent signer devant Alain Rousset une charte, dans laquelle ils s’engagent à promouvoir dans leur restaurant, ou à l’étranger, les produits d’Aquitaine. Sous la direction de Vincent Poussard, qui se prête avec aisance au rôle d’animateur, l’ambiance est détendue. Le buffet est impressionnant. Il suffit de quelques minutes pour que tout disparaisse. C’est avec gourmandise et délectation que les convives profitent de ces créations originales. Au-delà de l’ambiance festive, les perspectives économiques sont dans tous les esprits. « Dans cette période difficile, c’est le rôle des collectivités locales d’êtres présents auprès des acteurs économiques » insiste Alain Rousset.

Charlotte Lazimi
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