L’oenotourisme: un tourisme d’avenir pour Bordeaux.


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/04/2010 PAR Nicolas César

« Un amateur ne se rappellera pas toujours des conseils de tel ou tel sommelier ou critique, mais il n’oubliera jamais les arômes d’un chai, la beauté d’un paysage de vignes, ou l’accueil que lui fera le vigneron », rappelle Pierre Gommeaux, directeur de « Bordeaux Label ». C’est sur ce credo, que « Bordeaux label » a été créé en 1993, au sein de Mauriac Voyages dont, ils sont les fondateurs, afin de répondre aux demandes de leurs clients propriétaires et dirigeants de grand Crus.

Pour lui, il y a trois types de clientèle. Les « oenotouristes purs », qui sont soit de riches individuels, soit de petits groupes, comme un Wine club, un club de sommeliers, une confrérie, un groupe de restaurateurs. Ils viennent majoritairement des Etats-Unis ou d’Asie, mais aussi parfois d’Europe et notamment de Belgique. Ils viennent pour les « Grands Crus » essentiellement, et les grandes maisons de Cognac. La gastronomie, et les chefs étoilés sont aussi une composante essentielle de leur séjour. Cette clientèle représente environ 20% de leur chiffe d’affaires et est elle est étrangère à 95%.

Les touristes « découvertes et art de vivre », pour qui le vin est important, mais pas forcément au centre du voyage : ils découvrent avec plaisir les propriétés, mais demandent aussi la découverte des sites Unesco, du Bassin d’Arcachon, du Pays Basque. A cet égard, un des axes de développement en bordelais et au pays basque de « Bordeaux label » est la mise en place de séjours combinant le golf, avec la découverte des vins ou de la région, pour des individuels et des petits groupes, jusqu’à 25 personnes. Ces groupes, qui sont à 70% des étrangers et représentent 25% de leur chiffre d’affaires.

Les touristes « d’affaires ». De conception plus complexe, cette catégorie réunit tout à la fois des séminaires, des voyages de stimulation ou de récompense. Le but pour l’entreprise est en général de faire « passer un message » en plaçant les participants hors de leur contexte habituels. Pour ces groupes, la qualité de l’hébergement et l’originalité du programme sont essentielles. « Bordeaux label » réalise pour chaque cas une étude détaillée.

Une offre encore à structurer
Ainsi, plusieurs offres sont proposées. On peut notamment citer une découverte de 4 jours des vignobles de Saint Emilion, Médoc, Graves et Sauternes, incluant une initiation à la dégustation, une découverte privée de Saint Emilion et Bordeaux, villes classées aux sites du patrimoine mondial par l’Unesco, et l’hébergement en propriétés viticoles (niveau 4 étoiles). Le tout à 865 euros par personne. Ou encore, le grand tour des vignobles de Bordeaux et Cognac pendant 7 jours, incluant des rendez-vous dans des grands crus classés et maisons de négoce (Hennessy), à partir de 1270 euros par personne. Ceci dit, « les viticulteurs ne saisissent pas encore toutes les potentialités offertes par l’oenotourisme », fait remarquer Pierre Gommeaux. Pour lui, « l’offre doit encore être mieux structurée ». Mais, cela pourrait bien se faire rapidement. La clientèle asiatique, qui constitue le coeur de ce marché, est en plein essor. En effet, pour la première fois, « il y a une vraie poussée de la demande venant de Chinois », observe-t-il.

www.bordeauxlabel.com

Nicolas César

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