Les secrets du miel, l’atout douceur de la Ferme !


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/05/2012 PAR Solène MÉRIC

Découvrir le monde des abeilles sur le stand de l’ADAAQ, c’est d’abord tout un vocabulaire qui s’ouvre à vous ! Bien sûr il y a la ruche. Chez les apiculteurs, elle se situe dans une sorte de grande boite appelée « le corps de ruche ». A l’intérieur on y trouve au centre le couvain, c’est à dire les œufs et les larves, puis le pollen et sur l’extérieur, les réserves de miel explique Léa Bensa de l’ADAAQ. Car oui les abeilles sont prévoyantes et font des réserves. Elles y ont tout intérêt puisque c’est ce pollen et ce miel qui sert à nourrir les larves. C’est dans ces réserves que l’apiculteur vient se servir, pour notre plus grand plaisir gourmand !

De grandes soeurs attentionnées

Des abeilles à l'oeuvre


Floraison, voilà aussi un mot important pour qui découvre ou redécouvre le monde de la ruche. Car sans fleur point de miel ! Pour les apiculteurs la saison débute donc en mars avec les premières floraisons d’acacia. C’est à cette période de l’année que la Reine se remet à pondre. « Un moment émouvant » décrit Léa. « Au milieu de nombreuses abeilles mortes, il y a toujours un petit groupe d’individus qui a réussi à passer l’hiver dans l’unique but de pouvoir nourrir les premières abeilles de la nouvelle génération ». Mais ces grandes sœurs attentionnés ne survivront pas longtemps, dès que leur cadettes seront en capacité de travailler, elles laisseront leur place.
Enfin, on ne peut évoquer la ruche sans en apprendre un minimum sur celle par qui tout arrive : la Reine. Reconnaissable entre toutes par son abdomen démesuré, elle passe sa vie à pondre les membres de sa colonie. Des membres qui au cours de leur courte vie de 5 à 6 semaines feront tous les métiers : nettoyer la ruche, nourrir les larves, sécréter de la cire, ranger le pollen, transformer le nectar en cire…
Quant à la « recette » du miel, Léa nous donne aussi quelques pistes: « Le nectar des fleurs butinées par les abeilles, passe de jabot en jabot ce qui provoque une réaction enzymatique et transforme la saccharose en sucre. Une première évolution du nectar, qui ne deviendra le bon miel qu’on connaît qu’après avoir été suffisamment aéré… » Ainsi ce n’est que lorsque le taux d’humidité sera tombé de 80 à 18% que le miel sera à point et que les abeilles refermeront l’alvéole dans lequel elles l’ont précédemment placé.

Suivre les miellées

Mais si les abeilles travaillent beaucoup, l’apiculteur n’est pas en reste. Dans la fabrication du miel, son rôle consistera à veiller sur le développement de la colonie, à sélectionner les meilleures reines (en fonction de leur productivité, de leur résistance, de leur douceur), à gérer le déplacement des ruches en fonction des floraisons pour suivre les « miellées ». En effet, à chaque fleur sa saison, l’accacia, arrive toujours en premier, vient ensuite le Châtaigner et la Bourdaine pour les ruches landaises, puis le Tournesol ou la Bruyère cendrée pour terminer la saison. C’est bien sûr l’apiculteur qui extraira le miel en miellerie, le conditionnera et parfois même le transformera sur place, pour en faire un délicieux pain d’épice, hydromel ou encore vinaigre… de miel évidement.

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