« Un produit simple et naturel » : le jurançon se raconte à Gan


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 09/08/2016 PAR Jean-Jacques Nicomette

Avec ses vins blancs de jurançon, moëlleux ou secs,  ainsi que ses Béarn rouges et rosés, la cave dispose d’un potentiel de 5 millions de bouteilles par an. Une activité qui fait vivre 400 familles, viticulteurs et salariés compris, sur les coteaux dodelinant au pied des Pyrénées.

Qu’elles s’effectuent via Internet, par correspondance ou sur le site de Gan, les ventes se répartissent de façon quasi-égale entre une clientèle constituée  de particuliers, d’hôteliers et de restaurateurs ainsi que de grandes surfaces. Sachant que 10% de la production  part également à l’étranger, en Europe comme dans le reste du monde.

« On part sur un très beau millésime »

Si le ciel continue à ne pas se montrer chagrin d’ici les premières récoltes qui devraient avoir lieu fin septembre, les vendanges 2016 s’annoncent sous de beaux auspices.

« La vigne n’a pas du tout souffert. Elle a eu de l’eau, de la chaleur et elle n’a pas subi la pression des maladies auxquels certains vignobles ont été confrontés en France. Même si nous avons connu des épisodes de pluie, le Béarn n’a pas été plus arrosé que d’habitude » constate Bertrand Pedeflous, le directeur commercial. Bref, tant en volume qu’en degré d’alcool, le contrat est pour le moment rempli. « On part sur un très beau millésime ».

Ce contexte sera sans doute expliqué aux visiteurs des portes-ouvertes, prévues de 9 h à 19h . Tout comme sera rappelé la confiance que les Béarnais nourrissent dans l’avenir. « On utilise chaque année l’ensemble de nos droits de plantation et nous sommes sur un vignoble où des jeunes s’installent, même à Bellocq. Qu’ils soient fils de coopérateurs ou pas. Ce qui veut dire qu’ils croient en ce que l’on fait ».

Des mosaïques gallo-romaines au robot de l’embouteillage

Le robot de l'embouteillage. Impressionnant et fabriqué en France.

Quais, pressoirs, cuves de fermentation, élevage du vin et mise en bouteilles… Toutes les étapes du travail effectué à Gan par la cave de jurançon seront de même présentées en termes simples aux visiteurs. Des hôtes transportés en voiturettes électriques et pour lesquels toutes sortes d’animations sont prévues avec balades en calèche, photomaton, jeux gonflables pour les plus jeunes etc.

 « L’idée, c’est que les gens passent un bon moment et qu’ils puissent être capables de parler du vin après leur venue » dit Margaux Javelot, chargée de communication.

La découverte les amènera à découvrir les mosaïques gallo-romaines exposées sur le site, à apprécier les jeux d’ombre et de lumière des chais de vieillissement ou encore à observer l’efficacité de l’impressionnant robot utilisé par la cave pour empiler par dizaines les bouteilles dans une caisse.

 Un outil qui évite les fastidieuses taches d’antan et a été fabriqué en France , comme l’ensemble des équipements utilisés par la cave, indique au passage Bertrand Pedeflous. « Les bâtiments d’embouteillage ont été construits par des entreprises béarnaises. Nous avons toujours travaillé avec les gens du coin. Ca fait aussi partie de notre culture ». Même l’eau du Neez, la rivière délivrant ses trois mètres cubes par seconde à deux pas de là, est utilisée pour climatiser les lieux

Pas de bio, mais un respect scrupuleux de l’environnement

Soucieuse de respecter son environnement, la cave de Gan – qui reste l’entreprise la plus visitée de la Nouvelle Aquitaine –  a également obtenu une certification ISO 14 001. Si elle ne produit pas de vin bio, elle assure rester « très à l’écoute » du milieu naturel sur lequel elle travaille. Tous ses vignobles étant certifiés HVE (haute valeur environnementale).

« Cette donnée est prise en compte depuis longtemps chez nous. On ne s’interdit pas d’utiliser des produits phytosanitaires lorsque cela est nécessaire. Mais cela n’a plus rien à voir avec ce qui se pratiquait auparavant. Qui plus est, les produits ne sont plus du tout les mêmes ».

« Par ailleurs, élaborer des vins moëlleux sans sulfites ajoutés est techniquement faisable. Mais avec des contraintes, en particulier en matière de conservation des produits au froid, que nos clients ne sont pas prêts à mettre en œuvre. Cela étant, les quantités utilisées sont trois à quatre fois en dessous de la limite légale et nous veillons à sortir le produit le plus simple et le plus naturel possible. Nous sommes les premiers consommateurs de nos vins ».

Le site de la cave : www.cavedejurancon.com

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