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PUBLIÉ LE 04/03/2014 PAR Nicolas César« On est pris en otages. Laissez-nous nos stages ». Voilà ce que l’on pouvait lire sur les banderoles des étudiants infirmiers stagiaires qui ont manifesté dans les rues de Bordeaux. C’est la menace brandie par les cliniques privées pour dénoncer les conséquences de la baisse de leurs tarifs pour l’année 2014. « Cela fait plus de deux ans que nous essayons, en vain, de nous faire entendre du ministère de la santé », justifie Jean-Loup Durousset, le président de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), qui regroupe 1100 établissements. La FHP met ainsi en avant le fait que les tarifs des cliniques sont 22 % plus bas que ceux des hôpitaux publics.
250 étudiants infirmiers en Aquitaine privés de stages Actuellement, les cliniques privées assurent un tiers de ces formations pratiques, accueillant chaque année 32 000 élèves infirmiers, dont 250 en Aquitaine. Pour faire face, la ministre de la santé, Marisol Touraine, a mobilisé les agences régionales de santé (ARS) pour trouver de nouveaux points de chute aux stagiaires dans des établissements publics. Mais, pour trouver une place à tout le monde, les ARS ont été obligées de « bourrer » certains services hospitaliers de stagiaires qui, du coup, risquent de ne pas bénéficier d’une formation de très grande qualité.
