A Agen, les bordelais se font peur, mais battent (3-2) leurs adversaires toulousains


Girondins de Bordeaux
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 14/07/2011 PAR Aymeric Bourlot
Etait-ce à cause des vacances d’été ou d’un désintérêt pour le football, en cette terre d’ovalie ? C’est en tout cas devant une faible affluence d’à peine plus de 2 000 spectateurs que Bordelais et Toulousains ont foulé la pelouse du stade Armandie, antre habituel des rugbymen du SU Agen. Majoritairement acquis à la cause des marine et blanc, les spectateurs ont pourtant cru vivre une mauvaise soirée tant l’entame du match des leurs a été délicate.

Du retard à l’allumage côté bordelais
Eprouvant les pires difficultés à « bouger » l’arrière garde toulousaine les aquitains se font même cueillir à froid dès la 6ème minute quand le gardien remplaçant Kévin Olimpa, voulant dribbler l’attaquant venu au pressing, manque complètement son geste laissant le Turc Bulut marquer dans le but vide. Bis repetita 20 minutes plus tard, avec toujours le malheureux Olimpa dans le rôle du coupable. Sur un dégagement anodin, le portier est contré par le Norvégien Braaten qui n’a ensuite aucun mal à doubler la mise pour son équipe. Sans forcément dominer dans le jeu, les toulousains se montrent agressifs et opportunistes. Les bordelais sont étouffés par le pressing des hauts-garonnais et perdent rapidement le ballon. N’arrivant pas à se créer d’occasions ils tentent de loin, à l’image d’une frappe non cadrée de Yoan Gouffran ou d’une volée mal maitrisée de Florian Marange juste avant la mi temps.
Menés 0-2 au terme d’une première mi temps pourtant bien terne de part et d’autres, les bordelais réagissent par la suite. Un réaction autant due à la baisse de régime des toulousains qu’aux changements du coach Gillot, lequel n’hésite pas à remplacer la totalité de ses joueurs dès le retour des vestiaires. Un choix justifié autant par la nécessité de donner à tous du temps de jeu que par la volonté de faire meilleure figure.

Une deuxième mi temps rassurante

Alignant une équipe plus cohérente, comportant notamment les deux recrues estivales, l’ailier Nicolas Maurice-Belay et le récupérateur Landry N’Guémo, ainsi que le capitaine et meneur de jeu Jaroslav Plasil, les joueurs au scapulaire trouvent peu à peu leurs marques. Deux minutes seulement après la reprise, ils réduisent l’écart. Buteur opportuniste, Modeste profite d’un corner de Plasil mal repoussé et débloque le compteur bordelais. Enfin dominateurs, les Girondins développent quelques mouvements collectifs intéressants, notamment côté droit où le Malien Abdou Traoré parvient à faire des différences balle au pied. Très actifs dans l’entrejeu, N’Guémo et Plasil perturbent l’organisation toulousaine et les déplacements de Modeste créent des espaces dans la défense adverse. C’est donc logiquement, que les girondins parviennent à égaliser. Une nouvelle fois, le buteur se nomme Anthony Modeste. Bien lancé en profondeur par N’Guémo, l’attaquant élimine le gardien toulousain d’un crochet et porte le score à 2 partout. On joue l’heureYoan Gouffran, tentant un dribble de jeu.
Piqués au vif les toulousains réagissent grâce au portugais Machado puis à Xavier Pentecôte, qui mettent tous deux à contribution le gardien bordelais Abdoulaye Keita. Puis c’est au tour de Bordeaux de se montrer dangereux sur une lourde frappe de Maurice-Belay après un bon décalage de Jussiê. Précieux jusque là dans sa qualité de passe et de conservation du ballon, le brésilien Vieira Jussiê va finalement offrir la victoire aux siens. A 5 minutes du terme de la rencontre il profite d’un choc entre le gardien toulousain Ahamada et Abdou Traoré pour effectuer un astucieux petit piqué qui va mourir dans les filets. Bordeaux prend l’avantage pour la première fois et le tiendra jusqu’au bout.
Fébrile en première mi temps puis conquérant en deuxième, Bordeaux a montré un double visage hier soir. Les recrues Maurice-Belay et N’Guémo, tout comme Anthony Modeste et Abdou Traoré (légèrement blessé en fin de match) ont probablement marqué des points aux yeux de Francis Gillot, en quête du meilleur onze possible. De son côté Jaroslav Plasil a une nouvelle fois pu mesurer sa popularité, récoltant des applaudissements à chacune de ses prises de balle. Le Tchèque dont la prolongation de contrat avait été officialisée dans l’après midi, restera bel et bien bordelais cette saison, de quoi rassurer le club et son public. Désormais capitaine « Jaro » devra être le fer de lance de ce Bordeaux du renouveau.
Credits Photos : Girondins de Bordeaux
Aymeric Bourlot
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