A Agen, Sophie Dubor « une nounou d’enfer »


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/01/2014 PAR Sybille Rousseau

« Les parents des enfants dont je m’occupe me font confiance et cela n’a pas de prix ! » Un regard empli de tendresse, un sourire respirant l’honnêteté, Sophie Dubor est une femme passionnée… passionnée par son métier, un métier pas comme les autres : celui d’être au service de « petits êtres vulnérables » que sont les tout-petits. Des enfants auxquels il faut apporter une attention toute particulière, une attention de tous les instants. Des instants magiques pour Sophie. « Je m’épanouis énormément à leurs côtés. J’apprends beaucoup même avec des enfants de 3 ans ! » Sophie a un agrément pour accueillir quatre enfants à temps plein « pour leur assurer une certaine sécurité ». En réalité, aucun enfant n’est à temps plein. « Je suis très flexible au niveau des horaires. Il m’est arrivé de travailler de 5h30 à 20h. Tout dépend des besoins des parents ». Et c’est précisément ce que Sophie aime dans ce métier « venir en aide aux parents », leur apporter ses connaissances, échanger.

Découpage, lecture, piscine Et Sophie ne fait pas que de la garderie. Bien au contraire. « Depuis une trentaine d’années le métier a profondément évolué. » Dans les années 70, les nounous couchaient les enfants, leur donnaient à manger et les baignaient. « Aujourd’hui, elles ont un rôle d’éducatrice. » Sophie tente de diversifier les activités avec les enfants. « Nous faisons des ateliers découpage-collage, peinture, pâte à modeler. Je leur lis aussi des histoires où ils sont totalement acteurs ». Aussi, cet été, alors que le mercure atteignait les 40°C, afin de rafraîchir les enfants « j’avais installé une petite piscine dans ma cuisine. » Sophie habite en appartement mais rien ne l’arrête pour satisfaire au maximum les besoins de ses petits locataires. Elle les emmène également au relais des assistantes maternelles, géré par la ville d’Agen, les mardi et jeudi matin, « car pour moi c’est indispensable que les enfants jouent ensemble. Là, ils apprennent à s’asseoir tous ensemble. A fêter les anniversaires des copains. Du coup, ils n’ont aucun mal à s’acclimater à la maternelle ». C’est aussi l’occasion pour Sophie d’échanger avec les autres nounous. De partager ses expériences avec les professionnels présents. « Et puis nous avons fait une sortie à Happy Forest ! », malgré sa peur du vide ! « J’ai adoré voir leurs petits yeux tout émerveillés ».

« Se séparer d’un enfant est un véritable déchirement »Si être assistante maternelle procure des moments de joie intense, ce métier engendre des instants plus douloureux. « A chaque fois que les enfants rentrent en maternelle, je dois m’en séparer et c’est un véritable déchirement pour moi. » D’ailleurs, un jour, une assistante sociale lui a dit que ces enfants n’étaient pas les siens et qu’il ne fallait pas mettre trop de sentiment dans ces relations. « C’est mon gros défaut, je m’attache trop ! », conclut-elle un sourire emprunt d’émotion.

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