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PUBLIÉ LE 19/01/2015 PAR Nicolas César« Une des priorités de la réforme de l’Etat en 2015 sera la transformation numérique de l’Etat », a lancé Thierry Mandon ce lundi à Bordeaux à un athénée municipal comble. Cela passera par plus d’open data, la mise en place de plusieurs projets numériques ou encore la création de « correspondants digitaux » dans les administrations. Symboliquement, en ce sens, un service interministériel créé par la DISIC (Direction interministérielle des systèmes d’information et de communication). « Il y a une nécessité de révolutionner le management du changement dans l’Etat », a-t-il expliqué. A ce jour, la culture digitale est insuffisamment partagée et comprise dans les administrations. « L’administration ne partage pas le vocabulaire du numérique. Et, le numérique est collaboratif, alors que les administrations travaillent de manière collaborative », a-t-il rappelé. C’est pourquoi Thierry Mandon entend mettre en oeuvre un programme massif de diffusion de la culture digitale dans l’Etat. A ce titre, il mise sur des « correspondants digitaux », qui auront la responsabilité de définir la mise en œuvre des politiques numériques et de faire l’interface avec les usagers. « Le numérique ouvre des opportunités énormes pour ceux qui travaillent dans la fonction publique », a-t-il insisté.
Le numérique, source d’économies et de simplification pour l’administrationQuelques minutes auparavant, Alain Juppé, le maire de Bordeaux et président de Bordeaux métropole avait rappelé combien, à ses yeux, les outils numériques vont permettre de simplifier la vie de l’administration française. « A Bordeaux métropole, nous avons 28 villes et 28 directions des finances, 28 directions des achats… », a-t-il pointé. « L’ensemble des mutations numériques est encore à venir », a conclu Alain Juppé.
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