A la rencontre des petites mains du Festival de Journalisme de Couthures : les bénévoles


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 15/07/2019 PAR Sarah Dumeau

Leurs motivations sont diverses. Pour certains apprentis journalistes, c’est l’occasion de voir comment ça se passe de l’intérieur et de nouer des contacts. Pour les couthurains et habitants des villages environnants, c’est souvent le plaisir de participer à une manifestation qui donne un nouveau souffle à ce petit bourg isolé du Lot-et-Garonne. Ce qui les réunit ? Sans eux, rien ne serait possible. « L’organisation du festival demande une grosse participation des gens de la commune et des alentours », explique Marie-José, la femme du maire de Couthures qui met aussi la main à la pâte. « L’organisation se passe aussi avant et après. Il faut environ une semaine de préparation en amont et une semaine pour tout désinstaller » souligne-t-elle. Un travail de longue haleine pour faire de ce petit village champêtre situé en bord de Garonne le lieu propice à l’accueil de 4000 festivaliers, pour trois jours de conférences et de débats survoltés.

Orienter les festivaliers et amuser les enfants

Bénévole couthures


Marie-José, toujours le sourire aux lèvres, s’occupe de l’accueil. De 11h à 17h elle oriente les festivaliers et répond aux questions des intervenants. Le soir, elle loge les journalistes invités et s’occupe de ses volailles. « Le soir, je suis fatiguée », avoue-t-elle. Elle confesse ne rien voir du festival, faute de temps. En tant qu’épouse du maire, elle n’a pas vraiment le choix de participer à l’organisation du festival et occupe ce poste depuis 4 ans. Pour autant, elle apprécie l’ambiance, les interlocuteurs agréables : « ils se mettent à notre portée ».

Camille, 21 ans, anime la petite rédac’, le festival junior réservé aux 4-7 ans. Les enfants réalisent un carnet de voyage. Pour le constituer, ils se déplacent dans le village, dessinent ce qui les interpelle, demandent des autographes… De retour à l’atelier, on illustre le tout avec feutres et pinceaux. Camille les accompagne 3 heures par jour. Un emploi du temps qui lui convient puisqu’il lui laisse le temps de profiter des conférences en parallèle. Désireuse de devenir journaliste, elle avait envie « de voir comment cela se passe de l’intérieur ». Le résultat est à la hauteur de ses attentes : elle apprécie l’ambiance, très conviviale, entre bénévoles mais aussi la possibilité de pouvoir parler facilement avec les professionnels présents.

« J’ai vécu des moments particuliers »

Anne-Marie, 59 ans, sourit derrière la buvette. C’est la deuxième année qu’elle est bénévole pour le festival. « Je suis arrivée là par un concours de circonstances » confie-t-elle. Originaire de Marmande, elle y est revenue il y a peu et cherchait à se faire des contacts parmi les gens du coin. Elle a toujours apprécié Couthures, un village reposant. Un jour, le maire de la ville lui propose de participer comme bénévole au festival. La buvette lui plaît beaucoup car c’est un lieu stratégique : « On rencontre des festivaliers, des intervenants, des journalistes. Je n’ai pas le temps d’aller assister aux conférences donc c’est une manière judicieuse d’être au courant de ce qui se passe ». Ce qu’elle préfère ? Apporter son aide, discrète mais nécessaire aux intervenants. Elle vit ici des moments particuliers. Par exemple, « Quand Florence Aubenas est venue à Couthures, elle s’est arrêtée au rond-point de Marmande pour rencontrer les Gilets jaunes. J’ai joué l’intermédiaire pour la mettre en contact avec eux et qu’ils l’acceptent ». Anne-Marie se souvient aussi d’un autre épisode : quand elle s’est rendue à Marmande pour imprimer un document essentiel à l’exposition photo sur les Gilets jaunes. Toujours discrète, elle contribue au bon déroulement des opérations. Comme l’ensemble de ces petites mains qui agissent dans l’ombre et font vivre le Festival international de Journalisme.

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