A Sainte-Livrade-sur-Lot, Sabryna Gonzalez une esthéticienne pas comme les autres


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/03/2014 PAR Sybille Rousseau

Depuis sa plus tendre enfance, Sabryna est passionnée par le bien-être de l’autre. « Toute petite j’aimais maquiller, épiler, passer des crèmes », raconte-t-elle les yeux pétillants de plaisir. Après le collège, Sabryna suit la voix classique : CAP et BEP esthétique dans un lycée professionnel, puis des emplois dans plusieurs cabinets. En 2006, elle décide de pratiquer dans un salon de coiffure. « Là, le rapport avec les clientes est tout autre. Même si elles viennent pour se faire coiffer, elles apprécient aussi de se faire redonner un coup d’éclat ! Du coup, mon activité est très diversifiée. Et puis, je ne suis pas coincée entre quatre murs, dans une cabine ! ». Grâce à l’ADIE, Sabryna continue sa passion Mais après quelques années de bons et loyaux services, Sabryna subit un licenciement. Ne retrouvant pas d’emploi et ne désirant pas travailler dans une grande chaîne « comme Yves Rocher », elle décide de monter son entreprise. Là, commence pour elle le parcours du combattant. « Aucune banque ne voulait me suivre ». Sabryna demande à l’époque 3 500€. « Mais avec 3 enfants à charge et seulement le salaire de mon mari, les banques sont catégoriques, c’est non ! » C’est alors qu’une amie lui parle de l’ADIE, l’association pour le droit à l’initiative économique. « J’ai pris contact avec cette structure pour voir si mon projet tenait la route ». Une fois le projet validé, il n’a fallu que 2 mois à Sabryna pour recevoir les 3 500€ tant attendus. Une somme qui l’a aidée à acheter le matériel utile pour débuter sa petite entreprise à domicile. Sabryna reçut également une prime du Conseil régional d’un montant de 1 500€. Pour la percevoir, l’ADIE l’a accompagnée dans le montage du dossier de demande. « Leur regard sur elles change » Depuis novembre 2012, donc, Sabryna Gonzalez est son propre employeur. Elle se déplace chez ses clients et dans un salon de coiffure. Au-delà des soins classiques, comme l’épilation, Sabryna propose un soin dédié aux personnes qui ont subi une chimiothérapie. « Ce sont des soins à base de plantes dispensés uniquement à l’hôpital. Donc, une fois sorties de cette structure, elles ne peuvent plus en profiter ». Pour les obtenir, Sabryna se fournit dans la pharmacie de Pujol. Elle a également pris conseil auprès d’un cancérologue à Agen. « J’ai décidé de mettre en place ce programme, car j’ai reçu de nombreux témoignages de personnes souffrant de ce manque de soin. » Au fur et à mesure des séances, « les clientes se retrouvent en tant que femmes. Leur regard sur elles change. Quand je sors de chez elles, elles sont tout sourire et leur bien-être m’apporte beaucoup. »

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