Aérocampus, en effet, est bien plus qu’un centre de formation aux métiers de l’aéronautique, et singulièrement de la maintenance des avions, jusque là établissement de la DGA qui allait fermer, et où les jeunes, désormais, sont assurés de trouver un emploi dans le bassin industriel aéronautique et spatial régional. Une manière de laboratoire dont la ministre du travail qui lui rendait visite, il y a quelques jours, a pu se rendre compte.
Jérôme Verschave qui dirige Aérocampus dont il faut rappeler que le statut est associatif, ce qui ne l’empêche pas de crôitre et de se développer, en particulier à l’international, le revendique sans détour: « nous faisons confiance à des gens qui ont envie de participer à une aventure collective, même si leur parcours ne passait pas par le secteur de l’aéronautique. Notre dimensionnement public-privé fait que nous attirons des personnes dont le parcours n’est pas forcément celui d’ingénieur; nous faisons confiance et prenons en charge des formations en interne. Et puis il arrive aussi que les salariés d’Aérocampus, interrogés par des demandeurs d’emploi en reconversion, nous rejoignent, attirés par le rayonnement du centre, sa bonne image. Et d’ajouter avec le goût de l’humain qui l’habite: » le regard un peu décalé des gens apporte de la créativité; nous n’aurions pas réussi de la sorte si nous n’avions pris que des gens dans le moule. »
L’équipe d’Aqui.fr, toujours à l’affût des réussites que la décentralisation autorise, a décidé d’aller, ces prochains mois, à la rencontre, de celles et ceux qui font Aérocampus… de leurs métiers, de leurs vies et de leurs espoirs. Premier rendez vous de nos « Aéroportraits » à ne pas manquer, ce 19 décembre: Cyril Fargues, le Postier devenu informaticien.