Affaire Bettencourt : pas de renvoi devant le tribunal correctionnel pour Nicolas Sarkozy


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Publication PUBLIÉ LE 07/10/2013 PAR Nicolas César

En réalité, le délit d’abus de faiblesse est très difficile à caractériser sur le plan pénal. Pour cela, il faut étayer l’existence de pressions graves et réitérées induisant un acte « gravement préjudiciable » pour la victime. Si les juges bordelais avaient des « indices » (concordances de dates dans l’agenda avec les autres mis en examen) pour établir la culpabilité de Nicolas Sarkozy, ils n’avaient pas de « charges », justifiant un renvoi devant le tribunal correctionnel. Là, est la principale raison de ce non-lieu. En effet, il est difficile de prouver que Nicolas Sarkozy a été deux fois chez les Bettencourt et surtout a touché des fonds. Sans cela, impossible d’attester la « volonté frauduleuse ». 

10 personnes renvoyées devant le TGI de BordeauxEn revanche, à l’exception de l’avocat fiscaliste parisien Fabrice Goguel, les dix autres personnes mises en examen devront comparaître en 2014 devant le TGI (Tribunal de grande instance) de Bordeaux. Cela concerne notamment l’ancien ministre du Budget et trésorier du candidat Sarkozy Eric Woerth, le photographe François-Marie Banier, Stéphane Courbit et le gestionnaire de la fortune de l’héritière de L’Oréal Patrice de Maistre. Dix mis en examen, qui sont également des personnalités de poids. En tout cas, pour Nicolas Sarkozy, cela rouvre la voie d’un possible retour en politique.

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