Agriculteurs et producteurs font des relations publiques sur la Côte basque


F.D.
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/08/2015 PAR Felix Dufour

En compagnie de ses adjoints, Eric Mazain, éleveur de vaches et de bovins à La Bastide-Clairence, la superbe bastide, havre des artistes potiers aux frontières du Pays Basque et du Béarn et Patrick Etchegaray, éleveur de brebis laitières à Lantabat au Pays Basque, le président de la FDSEA 64, Bernard Layre, parcourt, oreille à l’affut, ce porte-clé du Salon de l’agriculture, avant tout opération annuelle de relations publiques des agriculteurs et des producteurs avec les consommateurs. S’il cherchait l’âme soeur,  Bernard Layre aurait assurément été repéré comme premier choix dans le casting de M6 pour « L’amour est dans le pré ». Un beau brun au visage carré qui aurait inspiré Jean Gratton, le créateur de la bande dessinée « Michel Vaillant », l’illustrissime plote de voitures de courses. Il est agriculteur à Caubios-Loos en Béarn, un village qui a connu une fugitive célébrité  quand le Tour de France est passé dans la commune en début d’après-midi du 14 juillet dernier. Mais la compétition de ce producteur en culture spécialisée mais et semences est ailleurs: avant tout contribuer à nouer ou renouer la confiance des consommateurs avec les producteurs et les éleveurs.

« Nous voulons simplement vivre dignement de notre métier »« Cette journée que nous réalisons chaque été à Anglet a simplement pour but de faire la relation entre ce que les gens mangent et la façon dont  les produits qu’ils mangent sn produits. Les consommateurs ont, hélas, explique le président,  une idée préconçue à travers cette image, agriculteurs pollueurs, sans savoir qu’ils sont somis à une formation de véritables professionnels, en formation continue. Rien n’est laissé au hasard dans notre fonctionnement, poursuit-t-il

Bernard Layre, président FDSEA 64

Dans le contexte actuel, ce qui nous fait vivre, ce n’est pas la politique agricole commune c’est avant tout un prix rénumérateur pour vivre dignement de ce métier. Nous voulons être compétitif mais faire comprendre que notre pays est champion du monde en matière de normes et de règles sanitaires et environnementales, ce quui a un coût aussi. Or, on doit se battre contre des pays qui non seulement n’ont pas de règles mais, en outre, faire face à des pays faisant partie de la Communauté européenne qui nous font une concurrence déloyale. »

Mais pour les nombreux touristes présents à proximité de la Maison de l’environnement Izadia à La Barre, c’était avant tout la démonstration de fabrication de formage de brebis par Jean-Marie Etchebarne, le Souletin de Tardets, ou celle du berger Marcel Hualde et d’Etche, son chien border cookie de 6 ans qui ramène les brebis dans le droit chemin qui les captivaient. Repas sous la tente puis un dîner au savoureux cochon de lait n’ont pu ce jour-là que que resserrer les liens entre producteurs du terroir et consommateurs d’un jour. De quoi ramener une belle carte postale et pourquoi pas un peu plus de compréhension dans ses valises au retour des vacances.

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