Alain Rousset au SIA: « non mais aux OGM »


Les grands acteurs de l'agriculture et de l'agroalimentaire étaient jeudi au rendez-vous de la journée de l'Aquitaine au Salon International de l'Agriculture.

Aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/03/2007 PAR Gilbert Garrouty

Après s’être entretenu en tant que président de l’Assemblée des Régions avec les responsables nationaux des organisations agricoles, Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine a évoqué devant les journalistes les efforts de la région en faveur d’une participation réussie au SIA. Ayant à ses côtés Béatrice Gendreau, Vice-Présidente chargée de l’agriculture, M. Boyer, directeur de Vitagermine, Jon Harlouchet, président de Bio d’Aquitaine,et Dominique Graciet, président de la Chambre régionale d’agriculture, il a notamment souligné la contribution de l’Aquitaine au soutien de l’agriculture bio, laquelle compense la contraction ou la disparitiondes autres financements. Il a insisté sur la demande croissante, ainsi que sur les insuffisances de la production régionale et nationale en matière de produits bios. Constat confirmé par M. Boyer exemple à l’appui: il y a la place pour cinq hectares de carottes bios.

OGM: « voyezen Amérique du Sud »

Le dossier du bio a donné l’occasion aux journalistes d’interroger le président de la région la plus maïsicole de France sur sa position à l’égard des OGM. « Nous ne sommes pas hostiles par principe aux OGM enmilieu protégé, a précisé Alain Rousset. Mais pour le reste nous n’avons pas l’assurance que cela ne pose pas de problème. Nous savons, par exemple, qu’en Amérique du Sud les cultures de colza OGM sont envahies de mauvaises herbes et qu’il faut augmenter les traitements ». Alain Rousset souligne cependant que les OGM sont utiles dans le domaine des médicaments, et « qu’il ne s’agit pas d’être borné ». Le président de l’Aquitaine ajoute qu’en la matière la région n’a pas la possibilité de règlementer, cela étant de la compétence de l’Etat et de l’Europe. » Or, la France affiche un retard considérable dans la transposition des directives européennes ». Une contexte qu’a également déploré Dominique Graciet, lequel a évoqué, l’organisation régionale en filières séparées,mais aussi le risque « de pollutions accidentelles » entraîné par la situation actuelle, « l’agriculture conventionnelle devant se protéger ». Nous souhaitons deux filières complètement étanches, mais actuellement nous ne pouvons pas travailler car nous ne disposons pas du pouvoir législatif pour les rendre fiables ».

Licenciements et… embauche à Arcadie Sud-Ouest

On a appris en marge de cette conférence de presse que le groupe de transformation de viande »Arcadie Sud-Ouest, » dont le président directeur général est Barthélémy Aguerre, est en pleine réorientation. Un redéploiement qui concerne le site girondinBordeaux-Viandes, lequel va entièrement être spécialisé dans les produits élaborés. Selon le PDG d’Arcadie, l’opération entraîne une trentaine de licenciements dans le groupe , les salariés étant hostiles à la reconversion de leur métier. Le groupe coopératif devra donc embaucher et procéder à la formation de ses nouveaux salariés, notamment ceux de l’unité de Bordeaux.

Gilbert Garrouty

Notre photo:Alain Rousset parle du bio et des OGM (ph Aqui)

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Nouvelle-Aquitaine
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles