Aquitain dans les médias : Bruce de Galzain, expliquer pour mieux comprendre


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/04/2009 PAR Charlotte Lazimi

Il y descend tous les ans, dans la grande maison de famille qui réunit les 40 petits enfants, Mais, c’està Bordeaux qu’il a vécu jusqu’à 5 ans. Ensuite, direction Toulouse, où il poursuivra ses études. Bruce n’a pas toujours voulu être journaliste Et ce n’est pas toujours évident lorsqu’on a un oncle, Antoine de Galzain, dans le métier, secrétaire général de radio France de 2006 à 2008 et actuel directeur de France Bleu Ile de France. « Il faut aussi pouvoir faire ses preuves dans les rédactions et se faire un prénom » relate Bruce. Il a aussi fait beaucoup de théâtre. Et c’est peut être une extension, la radio, où la voix est si importante. A 21 ans, il s’oriente définitivement vers le journalisme. « C’était pour moi un métier de curieux, où l’on ne fait jamais la même chose » explique-t-il. Bruce tente les concours des écoles de journalisme et est reçu à sa grande surprise à Toulouse.

Années de bonheur pour Radio Vatican
Au cours de sa scolarité, en 1999, radio Vatican propose pour le grand jubilé un poste d’un an à Rome aux écoles de journalisme. « La rédaction française avait besoin de renforcer les équipes » se rappelle-t-il.Bruce se présente sans trop connaitre la chaine. Fin décembre, il est pris. Le départ est brutal. Il est attendu à Rome le 2 janvier. « Je débarque dans la capitale italienne sans parler un mot d’italien » se souvient-il. Il doit y rester 1 an, il y restera 4 ans et demi. Pour un jeune journaliste, c’est une expérience extraordinaire, «A l’époque, faire du journalisme international, c’était le summum, la panacée ». Sur un journal de 15 minutes, il n’y avait que 2 à 3 minutes d’informations purement religieuses. « C’était l’ère Jean- Paul II, très axé sur l’international » se souvient-il. L’équipe est jeune, moyenne d’âge, une trentaine d’années et dirigée par une femme, laïque de surcroit. Cette radio traitait presque exclusivement des conflits oubliés. « A l’époque, nous avions une liberté de ton, de parole » insiste-t-il; ça n’a plus rien à voir aujourd’hui. Il s’occupait des journaux. « Si nous voulions ouvrir notre journal sur le Darfour, c’était possible » explique-t-il.

Entrée à Radio France
Le retour en France n’est pas si facile. « Personne ne vous attend » annonce-t-il d’emblée. A 28 ans, il fait ses preuves comme les autres et s’inscrit au planning de Radio France. « Mes cinq autres années ne comptaient pas. J’étais avec des jeunes de 24, 25 ans » dit-il. Dès lors, et c’est le principe du planning, il enchaîne les CDD de quelques jours à six mois dans toutes la France. Il fait plus de 100 CDD à France Bleu Gironde, Pays Basque, Périgord, Ile de France, mais aussi à Perpignan, Grenoble, Strasbourg, à Renne, Caen ou encore Tours. Depuis 2007, il est au service Eco, et a obtenu sa titularisation. Ce choix n’est pas le fait n’est pas le fait du hasard. C’est une affaire familiale. « Je suis entouré d’entrepreneurs. Mais c’est surtout un domaine qui s’inscrit sur le long terme » analyse-t-il. « L’idée, c’est de rendre intelligible la marche du monde ». Notre homme peut passer 5 heures sur un papier d’une minute, expliquer l’impact de certains évènements sur notre vie quotidienne. Intégrer Radio France, c’était pour lui s’ouvrir à de nombreux horizons. « Je pourrai toujours avancer, avec un panel de choix de carrière. Radio France, c’est 1000 journalistes, 1000 possibilités du journaliste culture de France Inter, au journaliste étranger de France culture jusqu’aux locales » insiste Bruce de Galzain. L’avenir pour lui est simple : continuer à s’interroger sur le quotidien et surtout continuer d’être surpris.

Charlotte Lazimi

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