Artigues-près-Bordeaux : deuxième édition du Trophée des Routiers


E.Diaz
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/09/2016 PAR Emmanuelle Diaz

Ils étaient 21 (dont une femme), à représenter hier, les couleurs de la Région Nouvelle-Aquitaine au concours national Cup 2016. Une compétition dont l’objectif était de « mettre en valeur les efforts de la profession pour valoriser la prévention, tant dans le domaine routier, que dans celui de la santé ou de l’environnement », précise Lydia Rio, Déléguée Régionale AFT (Association pour le Développement de la Formation Professionnelle dans les Transports). Le Trophée des Routiers étant également l’occasion de « valoriser les hommes et les femmes transporteurs poids-lourds en soulignant les qualités requises à la pratique de leur métier », poursuit-elle.

C’est donc au travers d’épreuves tant pratiques que théoriques que les candidats se sont affrontés. Au programme : un QCM sur la réglementation des transports, la prévention des risques et la sécurité routière, une épreuve de conduite de précision sur piste et une épreuve d’éco-conduite sur simulateur. A noter également de nombreux ateliers ayant trait, notamment au développement durable, à la prévention des addictions et à l’hygiène de vie, aux arrimages, aux gestes de premiers secours, postures et défibrillateur ainsi qu’à la sécurité incendie. Au final, une journée d’échanges entre professionnels et l’occasion, au delà de la compétition, de se former dans de nombreux domaines.

Une profession en pleine mutationMais au delà du simple concours, cette manifestation se veut aussi un moyen de communiquer sur une profession en pleine mutation et sur laquelle les idées reçues ne manquent pas. Des boîtes de vitesse automatiques à l’intervention d’une société spécialisée en cas de panne (« plus aucun routier ne change lui-même une roue », note Lydia Rio), le métier est aujourd’hui totalement accessible aux femmes, pourtant encore largement minoritaires. Autre cliché attaché à l’image de la profession : celle de pollueur, alors que « les poids-lourds ne représentent que 23,2% de l’émission de CO2 contre 57,4% pour les véhicules particuliers », poursuit-elle. Une profession, qui évolue elle aussi rapidement sous l’impact du numérique et de la technologie et dont l’exercice est de plus en plus réglementé. « Encore beaucoup de tabous restent à faire tomber », conclut-elle.

Quant aux sélections régionales du Cup 2016, elles ont rassemblé deux fois plus de candidats que la première édition ; le nombre de volontaires ayant, quant à lui, triplé au niveau national (240 participants cette année). Un concours qui a vu la victoire de Francis Aubel, de la Société GLS située à Vayres. Outre son prix, remis par Françoise Cartron, vice-Présidente du Sénat et Sénatrice de la Gironde, il aura l’honneur de rejoindre les onze autres finalistes pour disputer la finale le 12 octobre prochain, à la Maison de la Chimie à Paris, lors des Assises du Transport et de la Mobilité.

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