Attention aux intoxications aux champignons en Aquitaine


Saisons-vives
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 08/08/2011 PAR Nicolas César

Les urgences du Sud-Ouest sont confrontées à un afflux de patients ces derniers jours, surtout des touristes, pris de diarrhées et de nausées après avoir voulu profiter de la prolifération exceptionnellement précoce de champignons causée en plein été par les bizarreries de la météo. Cela peut être spectaculaire, avec des vomissements toutes les cinq minutes. Dans une large mesure, ces intoxications sont liées à à la consommation de bolets de Satan pris à tort pour des cèpes comestibles. Pourtant, pour distinguer ce bolet non-comestible du cèpe de Bordeaux, couper un morceau de sa tête suffit. En effet, la chair de ces bolets a l’étonnante capacité de bleuir au froissement ou à la coupe. Si la chair bleuit presque instantanément, c’est donc que vous êtes en présence d’un bolet toxique. Par ailleurs, ils sont à pores rouges, c’est-à-dire qu’ils sont rouges sous le chapeau.

Toujours faire vérifier sa cueillette
C’est pourquoi, il est évident de faire systématiquement identifier tous les végétaux récoltés par un pharmacien. Autre précaution importante, veiller à laver les champignons et à ne jamais les consommer crus. Même, si cela n’élimine pas toute la toxicité des champignons dangereux. Concernant le traitement, il faut éviter tout risque de déshydratation pour la personne intoxiquée. Les personnes âgées, les femmes enceintes, les sujets ayant des problèmes cardiaques sont les plus fragiles. En cas de problème, appeler aussitôt un centre antipoison ou le 15 dès l’apparition des premiers troubles digestifs. Tous champignons confondus, on recense chaque année en France entre 1 000 et 2000 cas d’intoxications. L’espèce la plus dangereuse reste l’amanite phalloïde, responsable de plus de 90 % des empoisonnements mortels. Conclusion, si vous cueillez des cèpes, n’hésitez pas à aller chez un pharmacien pour faire vérifier votre récolte.

                                                                                                                             Nicolas César

Crédit photo : Saisons-vives

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