Bordeaux célèbre les guides d’Aquitaine: l’AGICA a 30 ans!


Catherine Dejardin
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/11/2013 PAR Anne Duprez

Comme le rappelle Marie François Coppens, fondatrice de l’AGICA, en 1983, ils n’étaient que 4 guides à batailler pour créer l’Association, reconnue en tant que telle par Jacques Chaban Delmas alors maire de Bordeaux. « AGICA, comme Aquitaine » précise -t-elle, et surtout  » AGICA comme Agir et Construire » ajoute-t-elle avec vigueur et conviction. Aujourd’hui, l’AGICA c’est 65 guides professionnels, 13 langues parlées, une richesse d’offres en matière de tourisme et patrimoine: visites à vélos, en bateau, à pieds, en voiture, conférences et thématiques variées, une force reconnue et grandissante. De nombreux « professionnels de la profession » étaient présents – agents de voyage, offices de tourisme, châteaux viticoles, partenaires du monde touristique et culturel – afin de célébrer cet anniversaire en prouvant, ensemble, que le tourisme est aujourd’hui un des moteurs reconnus de l’essor de Bordeaux et de sa région.

Car si bon nombre des guides de l’AGICA travaillent en Gironde, de plus en plus de membres de l’Association guident dans les quatre autres départements aquitains, « agissent et construisent »: des ramifications se créent, des fédérations sont à développer. L’AGICA de Marie François Coppens peut être fière du chemin parcouru, car elle a tracé les chemins à venir, tissant un réseau solide et diversifié. Et le guide n’est-il pas celui qui montre le chemin?

Guider est en tout cas aujourd’hui un métier reconnu, qui se structure encore. Des formations diplômantes sont à mettre en place, l’AGICA oeuvre en ce sens, aux côtés des Universités. Guider est un métier difficile aussi parfois. La plupart des guides professionnels étant vacataires, payés à la mission par les agences ou les offices de tourisme ou auto-entrepreneurs, le métier souffre encore d’une précarité qu’il ne faut pas négliger. Dans ce sens, le rôle de l’AGICA est aussi de rester vigilante quant aux droits des guides professionnels, agissant avec la FNGIC (Fédération Nationale des Guides Interprètes et Conférenciers) afin que ceux-ci soient respectés.

« Bordeaux instead of Paris ! » titrait récemment un magazine new-yorkais, comme le rappelle Catherine Bord, actuelle président de l’AGICA, à l’issue de son discours. Les guides professionnels sont heureux d’avoir participé, pendant 30 ans, à l’essor de « Bordeaux capitale régionale » et ont renouvelé hier soir leurs voeux de continuer encore longtemps sur ce chemin. Suivez les guides!


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