Carnets de la toile: Le temps des citoyens polynésiens numériques


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/02/2012 PAR Joël AUBERT

Il est vrai qu’avec des débats citoyens, des paroles de décideurs, des interrogations du futur et des débats d’entrepreneurs les citoyens et leurs représentants ont été placés au centre des évolutions de la société polynésienne numérique.

A la fin des quatre jours d’échanges des questions  ont été posées autour des tentations, interpellations et controverses  restant à résoudre pour rester maître de notre avenir numérique.

Trois tentations, d’une façon diffuse mais réelle, sont perceptibles.

  • Pour se protéger de ce nouveau monde, des inquiétudes et  même des peurs qu’il engendre, une tentation de repli apparaît. Cette idée que « c’était mieux avant » se développe !
  • Il est aussi formulé une possible perte d’identité non remplacée par notre identité numérique.
  • Plus généralement devant l’ouverture et la fluidité de l’univers numérique un repli sur le Territoire n’est pas écarté au lieu de s’affirmer tête de réseau. Sans doute faut-il faire effort de pédagogie pour accompagner les obligées mutations qu’induisent les numériques.

Quatre interpellations peuvent être exprimées.

  • Quelle est la stratégie explicite des responsables politiques, de la collectivité territoriale devant l’obligatoire économie numérique porteuse de création d’emploi ? Quelle régulation a été choisie ?
  • Quelles sont les réponses de contenu ou de services  des créateurs, des producteurs, des médiateurs, des médias face aux innovations numériques et de l’implication des citoyens via leurs objets intelligents et mobiles  numériques ?
  • Quelle est, à échéance de plusieurs années, la complémentarité des câbles sous-marins avec la Nouvelle Calédonie et le Chili, après l’arrivée réussie du câble Honouira entre Hawaï  et la Polynésie ?
  • Quelles est la stratégie « collective » des acteurs polynésiens – Politiques, universitaires, journalistes, enseignants, administrations, secteurs de la culture, de la santé,…- pour, dans l’écosystème numériques être gagnants. Bref y – a-t-il des stratégies partagées face au développement cohérent de la vague mondiale numérique ?

Quatre controverses, pour faire rebondir la réflexion, ont été formulées.

  • Que fait le politique dans la continuité nécessaire de l’économie numérique et des secteurs tous concernés comme le tourisme, l’éducation, la santé, les transports, l’information et les relations entre les citoyens et les administrations ?
  •  Que font les entrepreneurs, responsables des PME, TPE, pour prendre leur part de pouvoir dans la bataille économique qu’engendre les numériques ?
  •  Que font les acteurs sociétaux pour dépasser les clivages générationnels face aux fractures issues des avancées numériques ?
  • Que devons nous faire pour qu’à coté de l’économie numérique, existe un humanisme numérique, prenant en compte les situations diverses d’une société en évolution rapide ?

A l’évidence ces propos ont été agréablement intégrés dans les réponses de quelques décideurs.

Et nous aurions nous aussi les Aquitains notre mot à dire.

Pour préparer la 5eme rencontre numérique du FIFO, un « FIFO hors les murs » pourrait être organisé sur notre territoire les 10 et 11 décembre 2012 et, du 4 au 8 février 2013, sous le titre « Numériques : Arutu-Osons ! » l’Aquitaine est invitée comme la Nouvelle Calédonie en Polynésie françaises.

Notre caractéristique térritoriale pourra se frotter aux spécificités de ce « continent invisible » qui agit, bouge et produit son intelligence au fil de la toile mondiale, en phase avec la France.

Marcel Desvergne

marcel.desvergne@aecom.org
Conseiller Rencontres numériques du FIFO
19 février 2012

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